Catalogues expos

Titre : "Archipel"

Auteur : Angela Detanico et Rafael Lain

ISBN : 978-2-913981-64-5

Éditeur : Musée de l'Abbaye de Sainte-Croix

Conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée de l'Abbaye Sainte-Croix : Gaëlle Rageot-Deshayes

Photographies : Sylvie Chan-Liat

Traductions : Sheila Malovany-Chevallier, Mireille Perche

Nombre de pages : 144

Façonnage : brochure format 21 x 22,4 cm à la française, couverture 4 pages avec 2 rabats de 19,5 cm dépassants, intérieur 3 x 16 pages (noir) + 4 x 16 pages (quadri), rainage et pliage des rabats, dos carré cousu collé

Impression :
- Couverture :
quadri recto + pelliculage mat anti-rayures recto
- Intérieur 48 pages (3x16) : noir recto/verso
- Intérieur 96 pages (4x16) : quadrichromie

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Symbol Tatami blanc 250 g
- Intérieur : imprimé sur Symbol Tatami blanc (main 1,27) 115 g

Sites des artistes: http://detanicolain.com/
Page sur le site de la Galerie Martine Aboucaya: http://www.martineaboucaya.com/angela-detanico-rafael-lain/
Site du Musée de l'Abbaye Sainte-Croix: http://www.lemasc.fr/masc/

Archipel

Catalogue de l’exposition ARCHIPEL des artistes brésiliens Angela Detanico et Rafael Lain présentée au Musée de l’Abbaye de Sainte-Croix du 28 janvier au 20 mai 2018 aux Sables d’Olonne. Sémiologue et graphiste de formation, respectivement nés en 1974 et 1973 au Brésil, et travaillant ensemble depuis 1996, Detanico et Lain vivent et travaillent à Paris. Ils ont eu en 2007 le pavillon brésilien à la Biennale de Venise. Fascinés par ce qui dépasse l’homme et la compréhension du monde qui l’entoure, ils tirent d’une recherche scientifique, mathématique et littéraire des systèmes de représentation et d’écriture du temps, de l’espace, de la mémoire, de l’infini. Héritée du statement conceptuel et ancrée dans l’usage de nouveaux moyens de création sonore, graphique et plastique, leur démarche s’exprime dans un formalisme rigoureux et épuré d’une grande poésie.

Archipel, Angela Detanico & Raphal Lain, intérieur

Faire le chemin à l’envers, en allant de l’œuvre au langage, présuppose, comme vous l’avez remarqué, un engagement, une expérience au-delà de la contemplation. C’est ce chemin qui nous intéresse, de l’œuvre vers le code, de l’hypothèse vers le problème, de la réponse vers la question. Un retour au moment de l’invention, de la découverte, qui permettrait pour prolonger votre commentaire, de passer de l’apprentissage à l’appréhension.
C’est dans ce mouvement que nous puisons une force poétique. Et que l’on entrevoit la fusion de la forme et du concept que nous cherchons dans nos oeuvres. C’est cela qui nous rappelle que pour parler des choses, les nom et les définitions ont été crées. Que les phénomènes de la nature ont été synthétisés en formules physiques, que les formes, les rythmes et les harmonies ont tendu vers l’abstraction la plus totale en mathématiques… Ce mouvement active le souvenir que le soleil et la lune sont des astres que l’on contemple dans le ciel, mais aussi des objets symboliques, mathématiques et mythiques au sein des multiples facettes du système de connaissances construit pour accomoder la cadence d’une existence finie au rythme perpétuel des jours et des nuits, pour concilier l’expérience à l’échelle humaine avec la conscience de l’infini.
Delanico/Lain, extrait de l’entretien avec Pedro Erber, page 122