Beaux livres

Titre : "Christine Gurtner"

Auteur : Christine Gurtner

ISBN : 979-10-699-4885-3

Photos et conception : Valentine Zeler

Préface : Roger Dale, peintre et mentor

Textes et corrections : Constance Stoyanov

Quatrième de couverture : Jean-Jacques Pauly

Auto-édition

Nombre de pages : 84

Façonnage : format 30 x 20 cm à l'italienne, couverture 4 pages, intérieur 5 x 16 pages + 4 pages, dos carré cousu

Impression :
- Couverture :
quadri recto/verso, pelliculage mat anti-rayures recto
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché moderne demi-mat 300 g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 170 g

Site de l'artiste: http://gurtnerchristine.com
Site de Valentine Zeler: http://valentine.zeler.net/

Christine Gurtner par Valentine Zeler

Christine Gurtner, intérieurChristine Gurtner, intérieur
Ce beau livre sous forme de brochure à la reliure souple présente le travail de l’artiste Christine Gurtner. Peintre, sculpteur, illustratrice, styliste, décoratrice, l’artiste s’est formé à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg où elle rencontre son mentor, le peintre Roger Dale, puis à l’École Supérieure des Arts et Techniques de la Mode, ESMOD. C’est ensuite auprès du peintre figuratif américain Craig Hanah et du sculpteur Christophe Charbonnel qu’elle continue sa démarche artistique, ainsi qu’en travaillant pour plusieurs maisons de couture renommées. L’ouvrage au format à l’italienne présente ses œuvres par thèmes : portraits, peinture sur cuivre, mains, mode, autoportraits, sculpture. La photographie et la conception du livre sont réalisées par Valentine Zeler, le tout étant imprimé en offset HR-UV en quadrichromie sur papier couché moderne demi-mat.

Contempler une oeuvre de Christine Gurtner, c’est se tenir à la croisée des chemins. D’un côté nous parvient la précision d’un regard aguerri à la recherche de la beauté sous tous ses aspects et en toute chose. De l’autre nous frappe la virtuosité des traits, des contrastes et des formes, témoins d’une dextérité innée.
Pourtant, au-delà des cadrages dramatiques d’une force cinématographique, au-delà des nuances envoûtantes du geste, son travail s’impose avant tout par son émotion.
Car l’art chez Christine Gurtner est une histoire intime, où il nous est donné le privilège de surprendre l’artiste en pleine conversation avec elle-même.
La beauté comme récipient d’un dévoilement sourd.
– Roger Dale, « De l’élégance à la noblesse, à travers l’art », extrait du livre

 

Christine Gurtner poursuit sa quête de beauté à travers un travail très personnel qui s’exprime aux différents supports. Son talent se révèle, fruit d’un travail incessant réalisé dans le silence de son atelier de la région parisienne. Pendant toutes ses années, elle sculpte, elle peint, elle enseigne et elle conçoit des décorations d’intérieur. Elle ressent ensuite le besoin de se rapprocher d’autres artistes comme le peintre figuratif américain Craig Hannah dont elle partage l’atelier pendant plusieurs mois. De leurs échanges naît une nouvelle approche de son travail : elle apprend à diversifier les supports et à se libérer de la norme. Elle poursuit cette démarche avec le sculpteur Christophe Charbonnel qui l’aide à construire sa sculpture à partir de l’anatomie et de la structure du squelette, des os, pour ensuite y rajouter la chair. C’est aussi avec lui que Christine Gurtner apprend à travailler le profils sur ses sujets. Passionnée par le mode, elle aime cette mise en scène de soi, d’une grande richesse, superficielle et révélatrice à la fois. Dans sa quête de beauté intérieure et extérieur, l’artiste cherche à révéler ce qui est caché, sans cesse sur la ligne de crête. Parce que ses toiles peuvent être regardées longtemps, qu’elles ne lassent pas, qu’elles se renouvellent à chaque coup d’œil. Parce que ces toiles sont séduisantes, sans pourtant s’arrêter à la surface des choses, parce qu’elles laissent transparaître la fragilité sous l’habillage des codes sociaux. Parce que ces toiles, malgré l’aspect enjôleur qu’elles affichent, touchent, au plus profond, un spectateur qui trouvera en elles de quoi se ressourcer, de quoi se questionner, de quoi déployer une certaine spiritualité tout en étant source de beauté.
– Constance Stoyanov, extrait du texte de « Présentation »