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Touléco-Tarn. L’imprimerie Escourbiac se démarque grâce à l’impression artistique

Article paru dans Touléco-Tarn, l’hebdomadaire de l’économie tarnaise, publié le mardi 17 mai 2016 par Anne-Marie Bourguignon.

Touléco-Tarn
Philippe Escourbiac, dirigeant de l’imprimerie Escourbiac. Photo AMB – ToulÉco.

Article paru dans Touléco-Tarn, l’hebdomadaire de l’économie tarnaise, publié le mardi 17 mai 2016 par Anne-Marie Bourguignon.

Touléco-Tarn. L’imprimerie Escourbiac se démarque grâce à l’impression artistique

Spécialisée dans le « beau livre », la maison Escourbiac, imprimeur à Graulhet, dans le Tarn, s’affiche de plus en plus dans le haut de gamme de l’impression artistique.

Escourbiac, l’imprimeur tarnais, répond depuis un mois à l’appel du froid en éditant des photos de Michel Rawicki, extraites de vingt années de voyages en régions polaires, exposées sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris, jusqu’au 17 juillet. L’entreprise familiale a, de tout temps, travaillé les livres des photographes mondialement reconnus, à compte d’auteur, et sur mesure.

Créée en 1963 par Michel Escourbiac à Graulhet, alors musicien d’orchestre, l’imprimerie éponyme a tout d’abord été fondée par Marcel Escourbiac, sur Albi.
Le trompettiste, passionné de photographies, a su devenir très vite Le spécialiste du livre photos. l’entreprise reste dans la famille. En 1997, elle est reprise par Philippe Escourbiac, après un cursus de sciences économiques à Toulouse, lui-même rejoint, quelques années plus tard, par Alain, son frère, en charge du commercial sur Paris.

 

La société Escourbiac compte aujourd’hui quarante-deux salariés dont quatre sur Paris. Le bureau parisien représente à lui seul 40% du chiffre d’affaires de 6,3 millions d’euros, en progression depuis trois ans, même si la clientèle est répartie en région.
Des presses tarnaises sortent surtout des livres photos (ceux-ci pèsent 40% du chiffre d’affaires) et des impressions publicitaires pour les collectivités, le comité départemental du tourisme, les mairies, le conseil départemental et les entreprises, de la TPE à la PME. Sur Paris en revanche, les clients sont plutôt des studios de création, des entreprises du secteur du luxe ou du haut de gamme, tels le lunetier Lafont, le maroquinier Vuitton ou encore la styliste Isabel Marant.

« Nous faisons ce qui ne se fait pas sur internet. Loin du standard. Avec un référent maison pour construire le projet de chaque artiste, entièrement personnalisé. Dans la France entière et à l’occasion, en Suisse. Comme les photographies animalières de Vincent Munier », se félicite Philippe Escourbiac.

Afin de rester dans la course technologique, l’entreprise vient de renouveler le parc machines avec notamment une machine à huit couleurs qui imprime les deux côtés. Un investissement de 2,3 millions d’euros. En pleine croissance, en particulier sur Paris, l’entreprise, un peu à l’étroit dans ses 1300m² de locaux professionnels compte à terme pousser ses murs.

Un engagement sociétal

Partenaire de la vie sociale en tant que mécène de la Scène Nationale d’Albi, des festivals photo Map et Manifesto à Toulouse, des promenades photographiques de Vendôme ou encore de Pause guitare, la maison Escourbiac est aussi partenaire de l’orchestre national de chambre Les clefs de Saint Pierre à Toulouse.

L’entreprise adhère par ailleurs au réseau Entreprendre Tarn qui aide à la création ou à la reprise d’entreprises dans le département. Philippe Escourbiac est le président du comité d’engagement qui décide des projets à soutenir : « Depuis dix ans, j’interviens en tant qu’administrateur et aide entre huit à neuf projets par an, en moyenne. Soit à créer quelque 300 emplois », précise t-il.

Enfin, reconnue par ses pairs, l’imprimerie Escourbiac a mérité de prestigieux trophées, tels les cadrats d’or*, décernés par la compagnie des chefs de fabrication de l’imprimerie, qui l’ont élue trois fois « Meilleur imprimeur de France ».

Anne-Marie Bourguignon

*Cadrat d’or
La seule distinction décernée par un jury indépendant, composé d’anciens lauréats et de personnalités des industries graphiques. Il est reconnu dans la filière graphique comme le plus célèbre, le plus glorieux et le plus respectable de tous les prix décernés par la profession et parrainé par la DGE (Direction générale des entreprises du Ministère de l’Industrie).