Lévitation

Les photographies de Lévitation, troisième beau livre de Ian Patrick après Archaos – Cirque de caractère et Héros anonymes – D-Day Portraits, ont été prises au cours de trois étés, dans une piscine du sud de la France, souvent la nuit. A chaque photo de nu sous l’eau correspond une divinité aquatique. Ce travail en couleur ou en noir et blanc nous transporte dans un monde irréel de corps mystiques, à la fois intangibles, sensuels et désirables. Le livre est entièrement bilingue français/anglais.
Les photographies de la série Lévitation de Ian Patrick sont exposée à la Galerie Argentic à Paris, du 1er juin au 8 juillet 2017.
En photographiant sous l’eau, dans un silence froid, sans aucune communication verbale, une relation très particulière s’est établie entre mes modèles et moi. Les sujets deviennent des apparitions, en état d’apesanteur, ils s’apparentent à des poissons volants, saisis dans un filet aux mailles de lumière. Tous les sens sont en éveil, le temps s’arrête, dans une sorte d’extase.
Comme au cœur de la matrice maternelle, on retrouve un état de symbiose originel oublié. Dans cet univers, des centaines de bulles évoluent autour de formes ondulantes telles des perles venues du nirvana. Les silhouettes prennent alors la forme éthérée de dieux et de déesses, dans une demeure singulière où l’esprit se libère, peut-être le royaume de la transmutation, de l’avatar.
Ian Patrick, extrait de la préface.
Berlingot, concentré érotique fluide

Premier numéro de Berlingot, condensé artistique fluide, une revue érotique artistique explorant la fluidité des genres et des sexualités à travers le prisme d’une sélection de 40 artistes. La revue est une compilation de 10 rubriques fluctuantes, comme des horizons multiples pour explorer un paysage : Anatomie / Animal / Bota-nique / Energie / Fetish / Genderfuck / Rectum Versum / Up & Down / Cordes / Playlist.
L’objet imprimé se veut vivant, libre, et le support d’évènements qui incarneront ce manifeste, au travers de soirées mêlant performances, workshop, musique, débats ou conférences. Le projet démarre à Toulouse, et voyagera au gré de ses désirs.
La réalisation de ce premier numéro a été financée par un crowdfunding sur We Make It.
Voici enfin entre vos mains l’objet de mes désirs, de vos désirs. Après des mois et des mois de réflexion, de recherches, et de travail excitant, la réussite du crowdfunding sur We Make It a récompensé nos ardeurs. C’est donc le début d’une belle aventure qui explorera les corps, les désirs, les genres, les sexualités, les orgasmes et autres réjouissances. L’Art comme talweg, l’instinct comme guide, le plaisir comme jalon. Je vous souhaite une chaude lecture, je vous souhaite d’y laisser quelques gouttes scintillantes.
Marie Savage Slit – Extrait de l’Edito.
Elle s’était éprise d’une passion pour les creux des corps des gens.
Chaque creux pourrait être le lit d’un lac artificiel.
Ce serait beau un corps qui porte des lacs elle se disait. Ce serait même apaisant en fait.
On pourrait s’y laver, s’y abreuver.
Chaque geste serait alors plus prudent, plus conscient, pour ne pas renverser les lacs.
Ou au contraire, dans la panique, la colère ou l’extase, les corps éclabousseraient l’espace de l’eau des petits lacs. Ce tourbillon d’émotions fini, les lacs à sec se re-empliraient doucement du fond jusqu’au bord et ça serait comme ça tout le temps…
Olga Mathey, cargocollective.com/olgamathey, Anatomie, extrait
Space Ipsum

Brochure du photographe Laurent Laporte. Cette piqûre de 64 pages reliée en couture Singer au pli reproduit sa série Space Ipsum : 26 photographies noir & blanc accompagnés de textes en anglais. Space Ipsum est désigné par le graphiste et directeur artistique Pierre Vanni.
In 2011, the NASA has created a new online tool to generate filler text based on a database of historical space quotes.
Basé à Paris, le photographe Laurent Laporte a été publié dans plusieurs revues et publications en ligne, comme Somewhere Magazine, Archive Collective, Yet Magazine, C41, Selectism, Fisheye, Paper Journal, Another Something, Splash and Grab Jrnl…
Il a aussi contribué à illustré plusieurs publications comme le journal Le Monde, One Year for Paris 2017, Kennedy Magazine …
Argos Challenge, 2013-2017, A Research & Development project

Ce livre communicant a été édité par Total pour retracer les quatre années du Challenge Argos : créer le premier robot de surface autonome adapté aux sites oil & gas. Cinq équipes originaires d’Autriche et d’Allemagne (Argonauts), d’Espagne et du Portugal (Foxiris), de France (Vikings), du Japon (Air-K) et de Suisse (Lio) se sont confrontées pour créer des robots capables d’effectuer des tâches d’inspection, détecter des anomalies et intervenir en situation d’urgence.
De juin 2015 à mars 2017, trois compétitions ont été organisées en partenariat avec l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans une ancienne unité de déshydratation de gaz à Lacq dans les Pyrénées Atlantiques, dans des conditions proches de celles rencontrées sur les installation de production de Total. En mai 2017, l’équipe Argonauts a été déclarée vainqueur du Challenge Argos.
Los Últimos Masoveros

Ce beau livre est le fruit du travail photographique effectué entre 2008 et 2011 par Angel Herranz auprès des « derniers masoveros », mot que l’on peut traduire en français par fermier, ou petit exploitant agricole. L’artiste vit actuellement à Paris et est membre de l’association des photographes parisiens. Los Últimos Masoveros est le premier livre auto-édité de Angel Herranz. Réalisé en espagnol avec une traduction française, l’ouvrage a la particularité d’avoir été imprimé à la fois en numérique (couverture) et en offset HR-UV (le reste du livre).
Le terme masovero (du catalan « masover ») fait référence aux agriculteurs et éleveurs habitant una masia dont ils ne sont pas propriétaires, mais exploitants, et qui cultivent les terres adjacentes au domaine en échange d’une rétribution ou d’une partie du bénéfice résultant de cette activité… Les masias se caractérisent par des constructions établies en marge des villages. La rudesse d’une vie isolée, associée à un travail ingrat ne laissant pas de répit, est une des raisons pour lesquelles ce métier est pratiquement voué à l’extinction…
Tout cela : masias, paysages et habitants, ont constitué la source principale d’inspiration de ce projet. Un hommage qui présente un style de vie en déclin mais encore latent, un fragment de notre histoire commune que l’on ne veut pas voir sombrer dans l’oubli, un métier qui, même s’il ne perdure pas, continue de vivre au travers des pages de ce livre.
– Clara Martin Grau, gestion culturelle et commissariat d’exposition ; extrait du texte d’introduction
Contes Blancs

Cette édition des Contes Blancs de Jules Lemaitre a été réalisée à l’occasion des soixante ans de la mort de Blanche Odin par le Musée Salies de Bagnères de Bigorre qui consacre une exposition de l’artiste du 17 mai au 29 octobre 2017 : Hommage aux soixante ans de la mort de Blanche Odin. Elle reprend une édition de 1900 spécialement publiée par Octave Uzenne pour les Bibliophiles indépendants, tirée pour les souscripteurs à 200 exemplaires, et comprenant 69 compositions aquarellées et vignettes de Blanche Odin. Cette édition n’avait jamais été réimprimée.
Blanche Odin (1865-1957) est une aquarelliste française célèbre pour ses représentations de bouquets de rose. Élève de l’aquarelliste Madeleine Lemaire à Paris, à une époque où l’école des beaux-arts est fermée aux femmes, elle ouvre en 1902 à Paris un atelier au 21 rue du Vieux Colombier qui connait un grand succès. En 1934, elle décide de s’installer à Bagnères-de-Bigorre, et fait don en 1938 de quarante-huit aquarelles au musée Salies. Elle est aujourd’hui reconnue comme une des plus grandes aquarellistes de sa génération.
Jules Lemaitre, écrivain, historien, élu à l’Académie française en 1895, auteur des Contes Blancs, achevés d’imprimer le 10 avril 1900, demanda à Blanche Odin d’illustrer son livre à l’occasion d’une édition spéciale pour les Bibliophiles indépendants.
Deux-mille-seize, je suis fatigué de courir tous les lièvres à la fois
Catalogue de 56 pages du photographe Laurent Saint-Aubin, composé d’une quinzaine de photos couleurs et d’autant de textes courts. Ce livre est imprimé en numérique.
True colors
True Colors est une série de portraits portée depuis quelques années par le photographe Simplimage, membre du collectif approche photo, avec comme idée principale le retour à l’essentiel, à l’émotion, aux vraies couleurs de chacun. Plus de 50 femmes ont participé à cette série, beaucoup n’avaient jamais posé pour un photographe.
(suite…)
Autour d’Henri Martin : les chemins du post-impressionnisme
Catalogue de l’exposition Autour d’Henri Martin : les chemins du post-impressionnisme du 20 mai au 17 septembre 2017 au Musée Municipal du Pays Vaurais à Lavaur dans le Tarn.
En son temps, Henri Martin fut célèbre et fit partie du Tout Paris. Il appréciait les honneurs et les décorations, fréquentait le personnel politique de la Troisième République et reçut même une commande pour l’Élysée, lieu qu’il trouva cossu.
Il portraitura Jean Jaurès dans sa maison de campagne et Madame Viviani dans son salon. Maurice Denis et Le Sidaner firent partie de ses amis tandis que l’atelier de Rodin était voisin du sien. Le monde littéraire l’appréciait aussi puisque Edmond Rostand lui confia une décoration pour sa maison du pays basque et que Guillaume Apollinaire citait son bonheur de peindre. Si Seurat l’accusa de plagiat, Puvis de Chavannes l’adouba.
Claude Juskiewenski, « La paradoxe d’Henri Martin », extrait
L’exposition du musée de Lavaur propose pour la première fois d’examiner l’influence, supposée ou réelle, que le maître a pu exercer sur la génération de ses contemporains – souvent amis – et de ses suiveurs. Ces chemins du post-impressionnisme ont en effet guidé nombre d’artistes de « l’école toulousaine », particulièrement sensibles au paysage. A travers un choix non exhaustif de plus de 70 toiles et dessins – dont une quinzaine du maître lui-même – entre points, virgules et pavés de couleur, sont ainsi révélées les trajectoires et préférences picturales d’une quinzaine d’artistes régionaux.
Paul Ruffié, conservateur en chef du Patrimoine.
Circuit Carole – Histoire singulière d’un circuit mythique

Ce beau livre écrit par le journaliste Zef Enault retrace l’histoire du Circuit Carole créé en 1979 suite à la mort accidentelle de Carole Le Fol, jeune fille de 18 ans qui perdit la vie à moto dans les halles de Rungis. A travers cinq chapitres, Carole, histoire singulière d’un circuit mythique revient sur la genèse, les évolutions et les péripéties de la piste de Tremblay-en-France. Édité par l’Association de Gestion du Circuit Carole, avec l’appui de la Fédération Française de Motocyclisme et la Fédération Française des Motards en Colère, ce bel ouvrage de 132 pages regroupe de nombreuses photos d’archive et anecdotes, et nous fait découvrir l’histoire du Circuit à travers ceux qui l’ont façonnée.
Le 23 septembre 1977, en rentrant en moto dans le M.I.N. de Rungis pour se rendre sur le « circuit », héritage de la manifestation motocycliste internationale de 1972, Paul chute à grande vitesse, Carole sa passagère de 18 ans décède. Ce nouveau drame fait suite à de nombreux autres accidents mortels survenus depuis 5 ans sur ce site (on parle de 17 morts !). C’est l’accident de trop, les motards se fédèrent, c’est la naissance du « mouvement motard » dont émergera plus tard la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC)
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Ce livre retrace les 37 premières années quelques fois bien mouvementées de « notre circuit ». Malgré les menaces de fermeture qui ressurgissent régulièrement, le Circuit Carole perdurera encore longtemps sur ce tracé ou sur un nouveau site, la FFM et son partenaire la FFMC y veillent.
extrait de « Le Circuit Carole, une utopie qui s’est concrétisée ! », par Jacques Bolle, président de la FFM, en introduction du livre.