Beaux livres

Titre : "Chronique d'une jeunesse"

Auteur : Mathilde Mondan

Éditeur : autoédition

Photographies, entretiens : Mathilde Mondan

Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en Décembre 2021

Nombre de pages : 112

Façonnage : format 17 x 24 cm à la française, habillage de couverture papier rembordé sur carton 24/10, intérieur 6 x 16 pages + 2 x 8 pages, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit

Impression :
- Couverture :
quadri recto
- Intérieur 104 premières pages : bichromie noir + gris froid recto/verso
- Intérieur 8 dernières pages : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : offset blanc 170 g
- Intérieur : imprimé sur Arctic Volume blanc mat 170 g

Chronique d’une jeunesse, beau livre de Mathilde Mondian

Chronique d'une jeunesse, beau livre de Mathilde Mondian, autoédition, intérieur

Chronique d'une jeunesse, beau livre de Mathilde Mondian, autoédition, intérieur

Chronique d’une jeunesse est un beau livre de Mathilde Mondan alliant photographies et entretiens. Pendant trois ans, Mathilde Mondan a vécu plusieurs mois par an dans 3 pays africains : au Sénégal,  au Bénin et en Côte d’Ivoire. Elle a rencontré plus de 200 jeunes de 15 à 35 ans, des étudiants ou des jeunes de village ou ville – université Cheikh Anta Diop de Dakar, Kabadio, Cotonou, Porto Novo, Abidjan, Bassam… Dix-sept entretiens ont été sélectionnés pour le livre. Photographe et journaliste à Dark’Art Actu, journal de la Biennale d’art contemporain de Dakar, Mathilde Mondan nous livre avec cette autoédition financée par un crowdfunding sur KissKissBankBank un précieux témoignage. L’ouvrage est une reliure cartonnée au format à la française, imprimé en HR-UV trame fine 240, en bichromie noir + gris froid sur la majeure partie du livre, et en quadrichromie sur la couverture et les huit dernières pages, tout le bloc intérieur étant réalisé avec un papier Arctic Volume blanc mat.

 

D’un voyage à l’autre, de la campagne à la ville, j’ai ressenti toute la prégnance des traditions de la famille, se mêlant à celle du contexte géopolitique et économique. Ces jeunes paraissaient devoir solliciter toute leur inventivité pour s’émanciper à l’intérieur même de codes difficilement négociables. J’ai voulu montrer l’énergie déployée pour s’affranchir des normes. Il s’agissait pour moi, à travers leurs propres mots, à travers leurs visages de rendre visible la singularité des appréhensions de la jeunesse. Les questionnements sont universels mais la manière de les vivre reste toujours unique, incarnée.

Mathilde Mondan, extrait du livre