Mikiko Hara remporte le 42ème Ihei Kimura Award
Mikiko Hara vient de recevoir le 42ème Ihei Kimura Award 2017, prestigieux prix japonais, pour Change, beau livre de la Collection Gould réunissant les photographies de Mikiko Hara et une nouvelle de Stephen Dixon. Le Prix Kimura Ihei est un prix décerné annuellement depuis 1975 par Ashahi Shimbun, éditrice des journaux Asahi Shimbun et Asahi Camera, en l’honneur du photographe Ihei Kimura. Il récompense un ou plusieurs jeunes photographes ayant été particulièrement actifs dans l’année par leurs expositions et publications. C’est avec le Prix Ken Domon l’un des principaux prix photographiques japonais.
Escourbiac l’imprimeur est très fier d’avoir imprimé et réalisé un beau livre photo primé au Japon, et s’associe aux co-éditeurs de la Gould Collection, Laurence Vecten, Russet Lederman et Yoko Sawada pour féliciter Mikiko Hara et Stephen Dixon
Change


Change, premier volume de la Collection Gould, réuni la nouvelle éponyme de Stephen Dixon avec les photographies prises entre 1996 et 2009 de Mikiko Hara. Les mots de Dixon et les clichés de Hara ont pour point commun l’isolement et la déconnexion sociale. Le dialogue entre textes et photos se traduit visuellement par un design inventif, les textes de Dixon imprimés sur papier bleu irrisé Steardream Lapiz Lazuli s’intercalant entre les images en couleur de Mikiko Hara imprimées sur papier blanc Symbol Tatami.
The Gould Collection est une série de livres réunissant photographes contemporains et écrivains de nouvelles. La série est publiée à la mémoire de Christophe Crison, collectionneur parisien de livres photo décédé tragiquement en juillet 2015 à l’âge de 45 ans. The Gould Collection est co-éditée par Laurence Vecten (Paris), Russet Lederman (New York City) et Yoko Sawada (Tokyo).
Mikiko Hara est une photographe japonais vivant à Kawasaki, diplômé en littérature à l’Université Keio avant d’étudier la photographie à Tokyo. Les photographies de Hara captent le quotidien de l’existence des gens, en particulier des femmes, dans des lieux ordinaires. Son travail a été exposé au J. Paul Getty Musée de Los Angeles et au Metropolitan Museum de Tokyo.
Stephen Dixon, deux fois finaliste pour le National Book Award avec Frog en 1991 et Interstate en 1995, est l’auteur de dix-sept romans et seize recueils de nouvelles. Né à New York, il a travaillé comme journaliste, rédacteur, professeur de collège, barman, serveur et vendeur dans un grand magasin avant d’enseigner l’écriture et la littérature à l’Université John Hopkins de 1980 à 2007.
Un chemin vers la paix


Un chemin vers la paix présente une nouvelle fois le travail de Dominique Roger, photo-reporter puis Directrice du Service photographique de l’UNESCO jusqu’en 1992. L’objectif majeur de ce livre est de s’inscrire dans les efforts réalisés en faveur d’une Culture de la Paix et de contribuer à convaincre que celle-ci passe nécessairement par l’Éducation. Ce beau livre édité par ALAMO Consultants est une nouvelle contribution inestimable de la photographe à la mémoire visuelle de l’UNESCO, faisant suite à une longue liste : « Femmes », « Eaux rares », « Lettres de vie », « Tolérance », « Les femmes disent Non à la guerre » ou « La conquête de l’Âge ».
Je n’ai pas la prétention de connaître tous les pays. Mais entre 1965 (date de la ma première mission en Algérie et la dernière en 1990 au Cap Vert, j’ai effectué 135 voyages dans 77 pays différents, c’est dire à quel point l’accès à l’Éducation était au centre des préoccupations des États comme de l’Organisation Internationale à laquelle j’appartenais.
L’UNESCO m’a offert le monde et c’est à Elle que je dois d’avoir ouvert les yeux sur les différences, les inégalités, les attentes des plus démunis, en un mot : sur les Autres. Et en particulier sur les “Humbles”. Les hommes qui, épuisés de labeur, veulent apprendre à lire pour participer au monde, sortir de cette terrible exclusion qu’est l’ignorance ; les femmes accablées de tâches subalternes qui revendiquent leur droit à la connaissance, les enfants que sauveront leur facilité à apprendre et leur inépuisable curiosité.
C’est une expérience inoubliable que je me dois de transmettre en souvenir de l’espoir fou qui nous animait, d’un monde meilleur auquel il faut croire encore, plus que jamais, même si, comme nous, et parfois cruellement, il a changé.
Dominique Roger
Japon – D’encre et de lumière

Japon – D’encre et de lumière symbolise la rencontre d’un photographe, Jean-Claude Fournier, et d’un calligraphe, Frédéric Kuhnapfel, autour d’une même passion pour le pays du soleil levant. Ni guide touristique, ni essai touristique, ce livre est une invitation à la rêverie et au voyage, une évocation poétique, esthétique et parfois insolite du Japon d’hier et d’aujourd’hui…
Ce beau livre imprimé en HR-UV sur papier Gardapat a été financé en partie par une campagne de crowdfunding sur Ulule.
Ce monde imparfait
Mais pourtant recouvert
De cerisiers en fleur
Issa – 1763-1827
« Photographier, c’est dessiner avec la lumière » – Son nikon en bandoulière, Jean-Claude Fournier parcourt la planète depuis près de quarante ans, à la rencontre de la faune sauvage et des minorités ethniques. Depuis quelques années, il s’est pris de passion pour le Japon qu’il a visité à plusieurs reprises. Fasciné par ce pays, par sa beauté et pour son rapport à la tradition et à la modernité, il tente, avec sensibilité et talent, d’approcher dans ses images l’âme du grand peuple nippon.
« S’émerveiller devant la sobre majesté de l’encre » – Imprégné de culture japonaise, amoureux de la langue, Frédéric Kuhnapfel a fondé en octobre 2001 l’école Tsukiyo, à La Rochelle, où il enseigne la calligraphie et le sumi-e (peinture à l’encre). Un art qui conjugue avec rigueur et subtilité, technique, philosophie et poésie. Le sens des lignes, l’épaisseur des traits, l’équilibre des éléments, la gestion de l’espace soulignent autant l’élégance que l’énergie et la sagesse. Quand le pinceau de bambou de Frédéric glisse sur la feuille de papier de riz, plus qu’un caractère d’écriture, plus qu’un dessin ou une peinture, l’encre dévoile l’univers intime de l’artiste.
Voltaire Tour, Eux, Livre 1

Le Voltaire Tour, Eux, Livre 1 présente trente portraits de connus et d’inconnus recueillis après plus de 15 000 km dans toute la France. Pour son auteur, le photographe Benjamin Degrève, le Voltaire Tour est plus qu’un livre, c’est une promesse tenue suite à une maladie survenue dans son proche entourage. Chaque portrait est composé d’un texte personnel et d’une photographie en compagnie du fauteuil Voltaire, avec un leitmotiv : « Devenez qui vous êtes ».
Ce beau livre de photographies a été financé par une campagne de financement participatif sur MyMajorCompany.
Tout commença avec son sourire, cela continuera avec les vôtres.
Des portraits différents mais tellement semblables.
Un fauteuil « Voltaire » qui vous ressemble.
Des Humains qui nous poussent dans notre réflexion, à l’intuition.
Ils, sans prétention,
Sont faibles et forts à la fois.
Etes-vous prêt à aller vers les autres ?
Extrait du quatrième de couverture.
Benjamin Degrève entre en passion pour la photographie en 2003 après la simple rencontre avec un arbre, près de sa ville natale, Avallon. En 2012, il réalise une série de photos de Craig Walker, chanteur irlandais du groupe Mineral, à Paris puis à Dublin. Cette série de clichés fera l’illustration de pages de magazines et de webzines dans toute l’Europe. En 2013, la perte de proches chers à ses yeux déclenche l’inspiration de P.O.R.N.O (Pour Ouvrir le Regard de Nouveaux Objectifs), exposition qui devient rapidement un buzz. Sa dernière série exposée, Le Voltaire Tour, est l’occasion de publier son premier livre à compte d’auteur.