Ailleurs, livre photo de Cyril Guillaume

Ailleurs, Tome I, livre photo de Cyril Guillaume, intérieur


Ailleurs, Tome I, livre photo de Cyril Guillaume, intérieur


Ailleurs – Tome I, premier livre photo de Cyril Guillaume, est un bel ouvrage de 160 pages en couleur et en noir & blanc sur la thématique du voyage (Pérou Bolivie, Madagascar, Tanzanie, Cuba). Scènes de vie, paysages, portraits et animaux illustrent ce beau livre photo, accompagnés par des textes poétiques de Jean Corbu.

 

Messages de messie,
sages images,
agile magie d’hommage de mage…

Voyageur voyeur en quête d’enquête, sondeur d’incendies, ode à l’ardeur d’un ciel essentiel,
viseur de visages et de larges paysages,
l’expression prime, surprise d’impression…

Jean Corbu, en guise de préface, extrait

 

L’émotion, l’atmosphère de l’instant est ce que je vais essayer de capturer et de partager.
Cyril Guillaume

 

Cyril Guillaume est à la recherche d’images emplies d’émotions et de sobriété et d’atmosphères qui nous transportent dans des univers très éloignés du quotidien occidental. Sa collection est très varie, que ce soit géographique, animal, humain, urbain, paysage, couleur ou noir & blanc. Le photographe veux capturer la scène qui va le toucher, sans se contraindre à un style, mais en reproduisant au plus proche de la réalité pour transmettre au mieux le moment vécu.

Choses mêlées

Choses mêlées, beau livre du photographe Bernard Merces, intérieur


Choses mêlées, beau livre du photographe Bernard Merces, est un ouvrage de 240 pages contenant 230 photographies dont la lecture est proposée par paire, c’est à dire deux photos sur une planche. Bernard Merces a longtemps réfléchi avant de publier ces photographies. Cet ensemble nous montre sa sensibilité et ses choix très éclectiques. Son œil va naturellement vers des formes et des situations courantes de la vie qui, à travers son objectif prennent un regard particulier. Bernard Merces sait profiter de la providence, l’amie du photographe. Il a opté pour une présentation de ses photographies par paires : créées non pas en fonction de critères directs (le sujet), mais selon des critères de fond ou de forme, ou parce qu’elles montrent une continuité. D’où le titre qu’il a choisi : Choses mêlées. Le travail qu’il nous donne à voir reflète l’exigence et la rigueur photographiques qu’il s’impose. Ces photographies ont une âme.

 

On l’aura compris, ce livre me représente, moi en profondeur, c’est ainsi. Je sens cela intimement, sans pouvoir livrer les clés. Dans les choix esthétiques que je fus fatalement amené à faire, j’ai tâché d’en tenir compte. Laisser vivre autant que possible, en parallèle, le flux «à clés» et le flux esthétique.
Bernard Merces, extrait de la préface

 

« Choses mêlées» réveillent beaucoup d’émotions. On ne peut s’empêcher de penser qu’une femme de sa présence imprégne et relie tous les lieux, les déplacements de l’auteur du recueil.
Malka – Page 206

Le temps d’une pause

Le temps d'une pause, beau livre photo de Jeannine Laik


Ce n’est pas un hasard si Le temps d’une pause, beau livre photo de Jeannine Laïk, est préfacé par Sabine Weiss : son travail artistique appartient à la même famille des photographes humanistes. Ce qui ne l’empêche pas de présenter dans cet ouvrage toute l’étendue de sa palette en moins de 80 photos et quelques paragraphes : Paysage, La Flore, La Faune, Les gens de la rue, Les arts, et Les personnages. Le livre démarre avec pas moins de trois préfaces, et les textes de Sylvie Marmaroli ponctuent les clichés de la photographe qui a commencé à exposer au début des années 2000. Pour son premier livre, Jeannine Laïk s’inscrit résolument dans son époque, ses gros plans sur les différents milieux sont autant de témoignages de notre temps…

 

Quelle variété dans tout ce que la photographe nous montre : du portrait à la nature morte, elle s’étonne et nous étonne et l’on sent le plaisir qu’elle éprouve à photographier et à nous faire partage ces instants. Son coeur est son oeil sont continuellement à l’affut.
Jeannine, je suis contente de t’avoir connue et encouragée. Tu as toute mon amitié
Sabine Weiss, préface

 

L’invention d’un œil… Lorsque Jeanine Laïk braque son objectif sur le monde c’est pour saisir une réalité qui nous échappe. Depuis longtemps, notre œil se meurt. Fatigué pour avoir trop regardé… Jeannine Laïk donne à voir ce que notre oeil ne voit plus. Elle révèle la poésie du quotidien : le temps suspendu à un battement d’ailes, une larme de rosée sur le velours d’une fleur… Elle enchante également la banalité de nos vies : une ville sans chaleur rayonne subitement d’un feu joyeux… Parfois elle humanise la laideur et elle nous fait regarder une réalité que l’on s’efforce d’oublier : l’insolence vestimentaire d’un SDF devient un acte politique… Sous son objectif, la laideur se transforme en beauté. Mais une beauté chargée de sens. Un œil donc. Et en inventant le sien, Jeannine Laïk réinvente le notre…
Luis Belhaouari, préface

Née à Paris, Jeannine Laïk a passé son enfance dans le Bourbonnais, près de Vichy. Après avoir exercé la profession d’infirmière et de cadre infirmier dans les hôpitaux de l’assistance publique à Paris pendant quarante ans, elle s’adonne aujourd’hui entièrement à la photographie. Encouragée dès ses débuts par des professionnels comme Sabine Weiss, elle a présenté ses photos dans de nombreuses expositions à Paris et en Province. Jeannine Laïk se nourrit du quotidien et témoigne de ce qui est commun à tous. Elle possède un réel talent : à travers ses photos, elle nous émeut, nous fait vibrer et nous ravit. Ses photos témoignent d’une sensibilité à fleur de peau et d’une grande liberté d’action.

Ile-de-France sud sauvage

Ile-de-France, sud sauvage - Beau livre photo nature & animalière de Frédéric Rebeyrolles


Ile-de-France sud sauvage est le premier beau livre photo animalière et nature de Frédéric Rebeyrolles. Ce superbe ouvrage de 180 pages regroupe ses clichés réalisées au cœur de la grande faune locale du massif forestier de Fontainebleau et du Gâtinais, secteur où Frédéric pratique la photographie à l’affut. Passionné depuis l’enfance par les cerfs, biches et faons, le photographe nous offre également chevreuils et chevrettes, renards, sangliers, huppes fasciées, et autres animaux à plumes et à poils.

 

Des quatre recoins de la forêt de Fontainebleau aux plaines enclavées et petits bois du Gâtinais, je vous invite humblement à partager toutes ces images chargées d’émotion que j’ai eu la chance de vivre et de réaliser. Ces moments de vie sauvage immortalisées sont juste l’histoire d’un passionné amoureux fou depuis toujours de la nature et de la faune sauvage de notre belle région. La forêt nous offre de belles choses… Préservons-la.
Quatrième de couverture

 

Seine-et-marnais et résidant près de notre forêt de Fontainebleau, Frédéric a une première passion : le cerf et ses bois. Depuis l’enfance, entre février et avril, il arpente la forêt de Fontainebleau en quête de ces fameuses ramures que nos rois des forêts perdent tous les ans à ce moment de l’année. Un bois, deux bois… Une paire du même cerf et la collection s’agrandit… C’est un chercheur de mues. Mais ce n’est pas assez !
Fou de ces animaux et de ces moments de rencontres extraordinaires, l’envie d’immortaliser leurs attitudes et leurs comportement se fait de plus en plus sentir. Figer ces instants magiques, capture des émotions, voilà maintenant sa deuxième passion.
Astrid Rebeyrolle, extrait de la préface.

 

 

Bocage, Cœur de Sarthe

Bocage, Coeur de Sarthe, beau livre photo animalière et nature de Christophe Salin, interieur


Premier beau livre de photo animalière et nature de Christophe Salin, Bocage, Cœur de Sarthe nous dévoile au travers de 140 images originales à la fois naturalistes et esthétiques la biodiversité du bocage. Cet ouvrage est le fruit de la passion du photographe pour la nature, dix ans de prises de vue pour mettre en valeur paysages, faune et flore du bocage. Les 160 pages de l’ouvrage sont accompagnées de textes informatifs et vulgarisés par Christophe Salin, biologiste de formation, afin de sensibiliser ses lecteurs à la protection de ce patrimoine naturel d’exception. La portée de ce livre dépasse les frontières du département de la Sarthe puisque l’auteur y aborde la biodiversité de différents écosystèmes que l’on retrouve dans de nombreuses campagnes françaises : les haies, les prairies, les bosquets & boqueteaux, les mares, les habitations et les plaines agricoles.

 

Au fil de ce livre, je vous emmène à la rencontre de ses habitants : oiseaux, insectes, mammifères, amphibiens et reptiles. Sans oublier certaines plantes parmi les plus caractéristiques de la Sarthe. A pas feutrés, je vous invite à pénétrer au coeur du bocage et à laisser la magie opérer. Se délecter de ce que la nature vous offre à voir, à entendre, à découvrir, à comprendre et à aimer. Tout simplement.

Christophe Salin, extrait du quatrième de couverture

 

Au milieu de cette faune bigarrée, il y a Christophe Salin. Fuselé comme un missile, le regard perçant, la clope artisanale au bec et, forcément, un téléobjectif sur l’épaule. Mais attention, Christophe, ce n’est pas n’importe quel photographe. C’est que cet homme-là est un athlète complet dans son domaine de prédilection. Tout d’abord, sa base, son socle de connaissances, est en béton armé. Détenteur d’un doctorat en biologie, le vivant, il connait. Et cette science maîtrisée, il l’a mise au service de son art. Faire une belle photo ne le satisfait certainement pas, il lui en faut plus. Ses images racontent le plus souvent une histoire. L’histoire de ces acteurs de la nature et de leur scène bocagère ou forestière.

Franck Renard, photographe naturaliste, extrait de la préface

Espaces de labeurs – Les sanctuaires de l’identité

Espaces de labeurs, les sanctuaires de l'identité - Beau livre communicant de photos de Gilles Vidal


L.A. Conseils, Cabinet Conseil et Organisme de Formation situé à Muret près de Toulouse a commandité le livre Espaces de Labeurs, les sanctuaires de l’identité au photographe Gilles Vidal. Le résultat est un beau livre communicant de photos Noir & Blanc de 60 pages, imprimées en bichromie et vernis sélectif pour leur apporter de la profondeur, et accompagnés de textes courts et épurés sur la vision de l’homme et de son travail. Deux préfaces ont été rédigées par Joël Gauthier, fondateur et dirigeant de L.A. Conseils, et Nathalie Bardouil, Directrice de projet.

 

A la question « que veux-tu faire quand tu seras grand ? » je n’ai toujours pas de réponse. En attendant d’en trouver une j’observe et tente de partager.
Entre l’humain et l’outil il y a parfois si peu d’écart que je me demande lequel des deux est l’instrument. A travers ces photographies j’essaie de trouver cet écart, cette différence, de les imaginer dans ces grands aplats de noirs ou au contraire de les deviner à travers une multitude de détails, à travers des gestes, des aptitudes, à travers ce quotidien qui demande à être déterminé, efficace, réaliste et pourtant si fragile, si éphémère. Ouvrir son espace de travail c’est se laisser aller à un portrait intimiste, strictement personnel, chargé d’espoirs, de contraintes, de satisfactions ou de peurs.

L’humain est beau. Il l’oublie parfois.
L’observer et tenter de le partager serait un beau métier.
Quand je serai grand j’aimerais bien y parvenir.

Gilles Vidal – photographe – Postface du livre.

 

Ancien élève des Beaux-Arts de Toulouse, Gilles Vidal a d’abord été architecte d’intérieur pendant près de 11 ans. En 1998, il change radicalement d’orientation pour devenir photographe. Le photographe se fait d’abord connaitre par le biais du panorama interactif en effectuant de nombreux reportages pour le compte de journaux en ligne. Depuis plusieurs années, il oriente son travail sur des recherches plus personnelles, à travers de nombreux portraits, des photos de rue prises “à la volée”, des photos de corps humains ou animaux.
Gilles Vidal est reconnaissable grâce à son travail résolument dépouillé et très graphique, et son goût pour la lumière, les contrastes, les matériaux et le sens de la composition.

 

L’impression est très belle

 

Cher John,
Un petit mot après tes vacances pour te dire que l’impression de « HS » est très belle, comme promise (je parle sous le contrôle de Patrick ;)) — On aurait pu mieux faire (peut-être ?) pour la pliure, mais au final, l’objet marche très bien, tel que nous le désirions.
Merci pour ton efficacité.
Amaury da Cunha

Nous sommes ravis des livres

Bonjour John,
nous sommes ravis des livres que nous sommes venus chercher aujourd’hui !
Encore merci pour votre travail et vos conseils,
Je vous recontacte prochainement pour les pochettes !

LOL Project, le livre

LOL Project, le livre, intérieurLOL Project, le livre, soutient les actions de l’association LOLPROJECT dans les hôpitaux.  Sur une idée originale de David Ken et de William Lafarge, le LOL Project est né en septembre 2009 avec la volonté de réaliser des portraits de fous rires d’anonymes. Le but initial du LOL Project est tout simplement de faire du bien en organisant un maximum de journées LOL Project dans les hôpitaux, et en offrant l’expérience magique du « lâcher-prise». Saisir l’éclat de rire, ce moment magique de « lâcher-prise» et de perte de contrôle ou notre image nous échappe : c’est l’obsession du photographe. Le reflet proposé est sans doute le plus proche de ce que nous sommes vraiment, libéré un instant des cloisons de nos interdits.

LOL Project, le livre, présente en détail le LOL project et toutes ses déclinaisons : LOL Care, LOL RH, LOL Event, LOL Tour, LOL Olympique, ainsi que l’association, les expositions, les conférences et le projet d’avenir I LOL PARIS. Il présente surtout le travail photographique de David Ken, la plus grande galerie d’éclats de rires au monde !

William Lafarge est Directeur de Création de l’agence de communication Pueblo qu’il fonde en 1990 avec son complice et associé David Ken. Il accompagne comme Directeur créatif et artistique de nombreuses marques basées en France et à l’étranger. Il est également auteur de romans graphiques et co-auteur d’un premier thriller fantastique avec son complice d’écriture Nicolas Gouzy.

On défini souvent David Ken,  créateur du LOL Project, comme un philosophe positif, utopiste et engagé. Figure incontournable dans le monde de la photographie publicitaire, il est né en Belgique, et a vécu à Bruxelles, Milan, New-York pour enfin se fixer à Paris. Collaborant entre Europe et Amérique du Nord entre les magazines et les marques les plus prestigieuses, David Ken prend le temps de développer ses projets personnels toujours centrés sur l’humain : les « Anges Gardien » en 2006, « Facing Paris » en 2008, et donc le LOL Project depuis 2009. Il entame un nouveau projet de livre « Traits pour traits » en collaboration avec Nicolas Gouzy, où il racontera les dessous de 25 années de portraits et de rencontres.

Benjamin Degrève : Il n’y a pas de hasard

Fin décembre 2016, Benjamin Degrève était tout heureux de voir son livre sortir des presses de l’imprimerie Escourbiac à Graulhet. Il réalisait à cette l’occasion du calage, et en direct de Graulhet via Instagram, une petite vidéo enthousiaste avec son smartphone dans laquelle il déambulait, fier et heureux, au milieu de l’imprimerie.

C’était la concrétisation de plus de deux ans d’une quête insolite à travers la France, armé de son appareil photo et de son inséparable fauteuil Voltaire. “Voltaire Tour, eux, Livre 1”, est un beau livre photo avec des portraits de gens, une série de rencontres sincères et émouvantes, et l’histoire d’une parole donnée et tenue à Jocelyne, sa mère.

Jeudi 2 février dernier, Benjamin a été interviewé par l’agence éditoriale Netalinea. L’intégralité de l’entrevue est à lire sur leur site : Benjamin Degrève, il n’y a pas de hasard. Voici les extraits concernant plus particulièrement Escourbiac l’imprimeur pour lequel le photographe ne tarit pas d’éloge sur la qualité de son accompagnement.


Benjamin Degrève chez Escourbiac l'imprimeur à Graulhet


Netalinea : par contre, dès que le travail fut terminé, c’est allé très vite pour l’impression.

Benjamin Degrève : ah oui, j’ai appelé John Briens de chez Escourbiac à la mi-décembre, lui ai envoyé les fichiers, et trois semaines après le livre était bouclé !

Netalinea : justement, comment as-tu connu l’imprimerie Escoubiac ?

Benjamin Degrève : encore le hasard (qui n’existe toujours pas) ! Et encore une histoire Humaine ! C’est un ami qui m’a proposé de l’accompagner au Salon de la Photo en Novembre 2015. J’y suis allé sans trop de conviction, et je suis tombé sur ce bonhomme avec des lunettes. John Briens. On a discuté, il m’a dit qu’il était imprimeur. Je lui ai demandé si un imprimeur éditait aussi des livres – je ne connaissais vraiment rien de ce métier, et de toutes les étapes de fabrication d’un livre. J’ai de suite cru en eux.

John m’a conseillé, il m’a surtout convaincu qu’il ne fallait pas faire n’importe quoi, que mon projet était beau et qu’il y croyait. Ça aussi c’est important, de se sentir suivi, porté même. Nous avons eu des prises de tête tous les deux, quelques moments un peu chauds, mais toujours respectueux. Je suis quelqu’un d’assez naturel, déterminé et de stressé aussi. John, et de manière générale Escourbiac, a toujours été à l’écoute de mes besoins, m’a toujours suivi, et motivé même quand j’en avais besoin. Au-delà de l’entreprise, j’ai de suite senti qu’il y avait une véritable histoire familiale derrière cette imprimerie. Je vais te dire, dès la première poignée de main chaleureuse avec John, j’étais en confiance.

Netalinea : c’était fin 2015 donc, tu avais déjà commencé ton premier crowdfunding.

Benjamin Degrève : oui. Novembre 2015. D’ailleurs, je n’ai demandé aucun autre devis à un imprimeur. Je savais que ce serait avec eux. Mon père, qui a eu plusieurs entreprises, m’a dit que j’avais eu de la chance ! Que j’aurais pu tomber mal, ou gagner quelques milliers d’euro chez un autre. Mais quel intérêt ? Pour le faire imprimer à l’étranger ? Je n’aurais pas pu avoir le contrôle de toute la création et édition.

Chez Escourbiac, ils ont vite compris que je n’étais pas un pro – même si parfois ils l’oubliaient aussi un peu, je devais leur rappeler. Ils m’ont dit de prendre mon temps, de ne pas aller plus vite que la musique. Ils ont toujours été disponibles. Et ça c’est super important, surtout quand tu ne sais pas et que tu es inquiet : j’ai toujours eu une réponse à mes nombreuses questions !

Sur la couverture par exemple, c’est John qui m’a conseillé le vernis sélectif. Puis au moment de la réalisation, dans leur locaux, au pied de la machine, c’est Philippe Escourbiac qui m’a parlé de problème technique, et qui m’a proposé d’utiliser le Soft Touch, sans supplément de prix. Il a trouvé la réponse technique, mais aussi Humaine – il savait que je n’avais pas plus de budget.

Je trouve que le Soft Touch, rappelle le velours du fauteuil !

Tout ce livre de toute façon est une histoire Humaine, une connexion d’humains, du début à la fin !


Benjamin Degrève, Voltaire Tour, eux, Livre 1, couverture


Netalinea : elle est belle ta couverture. Sobre et épurée, avec le Voltaire en filigrane.

Benjamin Degrève : oui, et c’est le vrai Voltaire hein ! Si tu regardes bien, remonte du pied droit, et tu vas voir un petit trait blanc : c’est une égratignure.  Il est abimé, c’est un vestige de tous les voyages qu’il a fait avec moi pendant tout ce temps ! D’ailleurs, c’est ma voiture qui a rendu l’âme juste à la fin du Voltaire Tour. Le Voltaire, lui, je vais faire quelques frais dessus, renforcer le fauteuil.

Netalinea : et chez Escourbiac, à l’imprimerie, ça s’est passé comment ? J’ai vu ta vidéo au moment du calage…

Benjamin Degrève : le calage, c’était vraiment impressionnant. Et j’ai été super bien reçu. Pourtant, la première émotion qui m’est venue fut de vivre un grand moment de solitude. J’avais envie de partager ce moment, et j’étais seul. C’est pour ça que j’ai fait cette vidéo d’ailleurs, pour le partager ce moment, et oublier cette solitude. Même si je n’étais pas non plus vraiment seul, j’ai eu Anaïs au téléphone, mon père, mes amis… Mais j’habite à 1000 km de Toulouse ! J’ai fait 2000 km en 2 jours pour ce calage.

Tout le monde a été adorable chez Escourbiac. Benoit, le chef d’atelier, a d’entrée été super cool. Il m’a dit de poser ma chaise, mon appareil photo, et proposé de prendre un café. Les autres aussi se sont occupés de moi, Yves, MarcChristophe, ont été adorables et à l’écoute. J’adore tout ce qui est high tech, et là, non seulement il y avait l’émotion de voir mon livre se réaliser sous mes yeux, mais en plus j’apprenais des choses, c’était vraiment instructif. J’étais comme Alice au Pays des Merveilles (rires). Je suis même reparti avec les planches aluminium, ils ont eu la gentillesse de me les laisser. Je vais les découper, les plastifier, et les utiliser pour une expo… Une conférence peut-être.