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Le papier, parlons-en !

Choisir un papier, c’est un peu comme choisir une bonne bouteille de vin : ça change tout. Le goût, la tenue, le plaisir qu’on en retire. Et surtout… ça ne se fait pas au hasard.

Parce que derrière le mot « papier », il y a un monde entier de critères, de mesures, de sensations au toucher. Et chez Escourbiac, on adore ça (un peu geeks de la feuille, oui).

Les basiques :

  • Épaisseur : en microns. Plus il est épais, plus il se tient.

  • Grammage : en grammes par mètre carré. Le papier à lettres = 80 g/m². Le papier à cigarette = 15 g/m². On vous laisse imaginer la différence de tenue.

  • Main : c’est le rapport entre les deux. En gros, un papier peut être fin mais costaud, ou épais mais tout mou. C’est ce qui donne la « personnalité » au toucher.

Les petites subtilités qui font les grandes différences :

  • Lissé et porosité Bekk : ça sonne un peu barbare, mais c’est simple : est-ce que le papier est doux comme une peau de pêche ou rugueux comme une planche en bois ? Et est-ce qu’il « respire » beaucoup ou pas du tout ?

  • Opacité : pour éviter que votre verso joue les indiscrets.

  • Blancheur et brillance : le blanc n’est jamais « juste blanc ». Il peut être éclatant, doux, chaud, froid… Et la brillance change la façon dont la lumière danse dessus.

  • Rugosité : les micro-bosses qu’on sent sous les doigts. Oui, on mesure ça, au micron près !

Les critères de caractère : 

  • Bouffant : un papier qui gonfle un peu, qui fait « volume ». Typique des BD. À l’inverse, le papier bible, très fin, ne bouge pas.

  • Rigidité : si ça plie ou pas. Important pour les couvertures et catalogues.

  • Longueur de rupture : combien on peut tirer dessus avant qu’il ne cède. 

  • Cohésion : est-ce que les fibres se tiennent bien entre elles ? C’est la garantie que le papier ne se déchire pas à la première occasion.

Et au final ?

Tout ça, ce ne sont pas des détails. Ce sont des paramètres qui changent complètement la vie d’un projet imprimé. Un flyer, un catalogue, un beau livre photo : chaque papier raconte une histoire différente.

Chez Escourbiac, on ne choisit pas un papier par défaut. On le choisit avec vous, en fonction de vos envies, de votre budget, et du rendu que vous voulez offrir à vos lecteurs. Parce que le papier, c’est la peau du livre. Et que la peau, ça compte.