Solitudes, un beau livre d’art exemplaire

La réalisation de Solitudes, le livre de photographies en noir & blanc de Dorian François, est un très bel exemple de livre d’art à la réalisation originale et sur-mesure : un  coffret sérigraphié contenant cinq livres sous forme de dépliants Leporello imprimés en Offset HR-UV et en bichromie.

Si cette superbe réalisation est atypique dans sa forme, elle sert surtout à merveille le fond désiré par Dorian François. Le coffret de 5 livres répond en toute logique au séquençage en 5 chapitres , et la séparation progressive du journal en voyage intérieur et extérieur est fidèlement reproduite par le choix du Leporello.

Cette adéquation entre forme et fond et cette cohérence font de Solitudes de Dorian François un beau livre d’art exemplaire.

 

 

Le coffret

Solitudes, Dorian François, Coffret étuiCoffret sérigraphié en noir + 1 Pantone sur les plats 1 et dos

 

Solitudes, Dorian François, coffret sérigraphiéÉtui brut en carton de création « Les Naturals » couleur sable

Solitudes, Dorian François, Coffret étui + 5 livres dépliantsLe coffret est ajusté pour contenir les 5 livres : angle biseauté pour sortir les leporello

Solitudes, Dorian François, coffret, vue de la trancheCoffret Solitudes, vue de la tranche

 

 

Les leporellos

 

Vue sur les 5 livres du Coffret Solitudes de Dorian François

5 livres Leporello dépliants, chacun représentant un chapitre du récit « Solitudes »

Leporello, Solitudes, Dorian FrançoisChaque Leporello est composé de volets collés entre eux puis pliés en accordéon

Solitudes, Dorian François, livres dépliants LeporelloLes photographies sont imprimées en bichromie au recto, et le récit au verso en noir seul

Solitudes, Dorian François, vue sur le LeporelloLes premières et dernières pages de chaque dépliant sont collées sur les premières et dernières de couverture

Leporello, Solitudes, Dorian François
L’accordéon déplié permet de découvrir les images panoramiques en séquences toute en gardant une lecture simple

Myxomatoses

Myxomatoses, Jean Reverdy / Catherine Redelsperger / Natacha Sibelles, des filles normales, intérieur
Avec Myxomatoses, deuxième livre papier édité par DES FILLES NORMALES, Natacha Sibellas a composé un livre dont la simplicité dit sa complexité questionnante. Les textes de Catherine Redelsperger, micro essais et éco-fictions répondent aux dessins au scalpel de Jean Reverdy. Myxomatoses, au pluriel, pour dire les épidémies, les contagions, les catastrophes, de toutes catégories. Aussi une allégorie sur la vie et la mort, la prolifération et la régulation, et l’équilibre.

 

Le négatif fait partie du tableau. Il nous a faits aussi, humains, lapins, bactéries.
Vie et mort neutralisées en un même objet enfin fiable, enfin solide, qui contre le délitement du réel assurera la solidité intérieure. Parce qu’il nous faudra trouver le meilleur équilibre possible dans les compromis, l’art de demain sera celui de la composition.
Vincent Mignerot, extrait de la postface

 

Les dessins de Jean Reverdy présentés dans ce livre appartiennent à un ensemble appelé Exode. Ils sont de date récente et font partie d’un travail commencé dans les années 80, parallèlement à des recherches picturales plus abstraites.
Les écrits de Catherine Redelsperger habitent les steppes de l’imaginaire et l’abîme du réel, à la croisée de l’anticipation, de la poésie et de l’essai en résonance aux œuvres des peintres, photographes et performeurs.
Photographe, auteur d’œuvres multimédia, designer graphique, Natacha Sibellas privilégie la photographie en noir et blanc. Elle vit dans plusieurs sphères sans jamais les séparer.

Rachel Lumsden – Return of the Huntress

Catalogue Rachel Lumsden, Return ot the Huntress, 2014-2017, intérieur

Le catalogue Return of the Huntress 2014-2017 paraît à l’occasion des expositions Rachel Lumsden à la Fondation Fernet-Branca, Saint-Louis, France (du 19 mars au 21 mai 2017), au Centre d’Art Pasquart Bienne, Suisse (du 2 juillet au 3 septembre 2017) et au Kunst (Zeug) Haus Rapperswil-Jona, Suisse (de novembre 2017 à février 2018). Cette exposition personnelle, qui donne à voir le travail de ces dix dernières années de Rachel Lumsden, constitue la présentation la plus complète de ses peintures à ce jour.

 

Les peintures de Rachel Lumsden semblent directement liées au pouvoir des rêves et à leurs promesses intangibles. Avec leurs figures fantomatiques, leurs spectres de couleurs d’une grande richesse, leurs motifs turbulents et leurs intérieurs claustrophobes, ses peintures influent sur l’esprit avec une intensité semblable aux rêves inoubliables, offrant tout un réseau de connexions émotionnelles, dont la signification générale reste néanmoins cruellement inaccessible.
Charlotte Mullins – extrait de « Rachel Lumsden : Fission de l’atome »

 

Rachel Lumsden, artiste peintre suisse d’origine britannique, née à Newcastle en 1968, vit et travaille depuis 2002 en Suisse à Saint-Gall. Elle réalise des œuvres picturales de grand format, au minimum toujours aussi grandes qu’elle même.  Sa peinture se situe entre abstraction et figuration, matériel et imaginaire, souvent dans l’illusion. En plus de la peinture, Rachel Lumsden utilise également la photo et la vidéo.

 

 

Habiter la cour, actionnage n°11

Habiter la cour, actionnage n°11, collectif, Sometimes Studio, intérieur

Habiter la cour, actionnage n°11 est le témoignage du partenariat entre Lizières, centre de cultures et de ressources, et le collège Jean Racine de Château-Thierry, dans le cadre d’un atelier artistique soutenu par le rectorat de l’académie d’Amiens, le conseil départemental de l’Aisne et la DRAC des Hauts de France. Habiter la cour est une œuvre proposée par les élèves, transformant cet espace du présent en un lieu d’agissement et de création : la cour est devenue à la fois support et matériau de l’œuvre. Ce beau livre propose de rendre compte de ce travail par des photos et des extraits d’entretien entre divers acteurs du projet : Ramuntcho Matta, artiste, Martine Schwebel, présidente des Amis de Lizières, les élèves de l’atelier artistique et Edouard Smith, enseignant en arts plastiques.

 

Le collège et la cour deviennent deux espaces publics auxquels les élèves sont confrontés. Quelles sont les relations qu’entretiennent les élèves à la cour et à l’autre : la cour est-elle habitée ? Habiter, ce n’est pas posséder l’endroit mais avant tout « se tenir », c’est une manière d’être. Et ici, c’est être avec les autres. Quelles sont ces habitudes liées à cet espace singulier du collège, où tout le monde se rassemble ? Comment un travail artistique, à l’issue des réflexions des élèves, pourra proposer de penser ce lieu autrement ?
Extrait du quatrième de couverture.


Habiter la cour, actionnage n°11, collectif, Sometimes Studio, couverture ouverteBrochure collée en onglet en plat III de couverture, à la Suisse

Habiter la cour, actionnage n°11, collectif, Sometimes Studio, couvertureCouverture visible sous la sur-couverture

Habiter la cour, actionnage n°11, collectif, Sometimes Studio, intérieur

delta T n°4, revue de musique

DeltaT n°4, revue de musique, Anamosa, intérieur

N°4 de la revue de musique delta T éditée par les éditions Anamosa. Une revue trimestrielle qui a pour coeur la musique. Pas une seule musique, mais toutes les musiques, tous genres confondus, tant qu’elles permettent un lien avec les sociétés et les époques dans lesquelles elles s’inscrivent, et la découverte d’univers de création, de l’intime à l’universel. Sans médiation de la critique, Delta t. se veut un espace ouvert à 360° et d’expression vivante pour les musiciens, auteurs, mais aussi pour la découverte des métiers au sens large de la musique et des arts voisins.

Ce n°4 de la revue publié en avril 2017 a fait appel aux auteurs suivants : Pascal Dacasa Cortès, Eric Falce, Marc Maret, directeur adjoint chargé de la musique de Fip – Radio France, David Godevais, Lizzy Ling, Mathias Malzieu, Olivier Mellano, Pierre Mikaïloff, Aurélie Pollet, Rémy Poncet et Denis Soula.

L’ère du Mur

L'ère du Mur, catalogue Mou, artiste graffeur, intérieur
Catalogue de Moun, artiste graffeur depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui directeur artistique de la friche culturelle La Vannerie. Moun a commencé à pratiquer son art dans la rue, comme bon nombre de ses homologues. C’est dans les années 90 que le graffeur en herbe a posé ses premiers flops. Prenant goût à la pratique, il s’est vite lancé dans la recherche typographique de manière approfondie, affinant sa technique, et affirmant sa personnalité à travers les lettres. Grand fan de comics et de Marvel, Moun a été l’un des premiers graffeurs à orner ses productions de personnages issus de cet univers, devenant petit à petit sa marque de fabrique.

Avec la volonté de ramener le vrai graffiti en galeries, Moun a mis au point un tout nouveau concept qui ravira les amateurs d’art et plus particulièrement de graffiti. Imaginez vous un pan de mur en béton, graffé, encadré et posé au milieu de votre salon ? Et bien c’est ce que Moun a récemment créé grâce à un nouveau procédé minutieusement établi au côté de sculpteurs renommés. Cette technique révolutionnaire permet à l’artiste de fabriquer des toiles ressemblant comme deux gouttes d’eau à un mur fait de parpaing ou de briques. Ces « toiles-murs » deviennent alors le support de son art, qu’il peut mettre en exergue de façon authentique grâce au procédé qu’il a pensé et créé.

Zamân, textes, images et documents – 7 – Printemps 2017

Zaman, textes, images et documents - N°7, Printemps 2017, intérieur
Publiée par Zamân Books et la galerie d’Art Mekic, Zamân est une revue qui renaît de ses cendres, suite à deux numéros parus en 1979 et 1980 sous la collaboration d’un groupe d’intellectuels iraniens exilés en France. Elle est redéfinie à l’occasion de cette seconde vie comme une revue sur les savoirs cosmopolites issus des mondes africains, asiatiques et arabes. La revue repense la zone de contact entre les sciences, l’art et la littérature et alimente cet effort critique commun aux études postcoloniales, postorientalistes, et de matière générale à toute forme de « contre-histoire » de l’art et des images.

Zamân est élaboré à Paris par Elie Colistro (designer graphique), Laetita Mateke (coordinatrice éditoriale) et Morad Montazami (rédacteur en chef). Zamân veut dire Temps en turc.

Numéro des nouveaux savoirs, ce nouvel opus de la revue propose une cartographie alliant le Pacifique à la Méditerranée, de l’Inde au Maroc, en faisant intervenir les curateurs, artistes et historiens de l’art les plus novateurs des différentes générations (Toni Maraini, Eric Baudelaire, Geeta Kapur, Touda Bouanani, Faouzi Laatiris…). Le voyage des images, les nouvelles encyclopédies et les archives d’un « Orient » postmoderne sont au cœur de ce numéro 7 destiné à toutes les bibliothèques de Babel.

Minois – L’arbre qui cache la forêt – Œuvres peintes de 2008 à 2017

Minois, l'arbre qui cache la forêt, oeuvres peintres de 2008 à 2017, intérieur

Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition au Musée des Beaux-Arts de Gaillac, du 25 mars au 28 mai 2017, L’arbre qui cache la forêt présente des œuvres peintes par Régis Minois entre 2008 et 2017. Cette exposition a été organisée grâce au concours de la Ville de Gaillac et a bénéficié de l’aide de Christine Marsaudon et Yves Durkheim, tous deux cofondateurs d’Artuoz et collectionneurs de l’œuvre de Minois depuis 1994.

 

Après avoir baigné dans la lumière de l’Italie, Régis Minois a trouvé en Albigeois une terre d’accueil où la nature tarnaise lui a livré les nuances colorées dont il ne cesse depuis de transcrire toutes les sensibilités. Le regard aigu de Minois et son geste pictural précis ont su capter tout l’éphémère des vibrations de la lumière sur l’eau, des effets du soleil sur la nature et les arbres. Les recherches chromatiques et sa pâte ont créé ainsi des rendus qui surprennent le regard, alternant des plongées dans l’œuvre avec des effets miroir qui désorientent et fascinent à la fois. Les effets projetés sur de grandes toiles, voire des polyptiques enveloppent le spectateur dans un univers onirique où l’on hésite entre le calme des profondeurs et les effets cristallins et vibrants des lumières fugaces. Le peintre est toujours à la lisière de deux univers dans une veine impressionniste mais complètement revisitée et sublimée.
Bertrand de Viviès – Conservateur des musées de Gaillac

Hyacinthe Ouattara

Catalogue d'art Hyacinthe Ouattara, intérieurCe catalogue d’art réalisé en impression numérique présente 17 œuvres du peintre burkinais Hyacinthe Ouattara. Vivant actuellement en France, Hyacinthe Ouattara voyage fréquemment en Afrique de l’Ouest en en Europe où il présente ses travaux – citons, Bruxelles, Berlin, Rennes, Paris, Chambéry, Baako, Accra, Lomé. Dans sa peinture, il développe un expressionnisme ancré sur des formes primitivistes, humaines, souvent fantomatiques. Ses dessins sont spontanés, gestuels, au caractère humain, et peut-être enfantin.

 

La couleur, les couleurs, Hyacinthe les voit, les portent en lui, les entend comme des musiques, des rythmes qui émanent des mouvements des foules où il immerge. Couleurs-matériaux d’objets accumulés, couleurs translucides des encres.
Il attache plus d’importance à la couleur du paraître des corps avec leurs accessoires (chaussures, vêtements) et à leurs contextes, qu’à celle des peaux des personnages rencontrés, évoqués.
La couleur noire résume les visages au cri des yeux et des bouches, les présences humaines à des silhouettes cagoulées… humanité angoissée ? de solitude ? d’anonymat ?
Mais Hyacinthe vibre d’un grand bonheur de vivre.
Lucien Humbert – extrait de la préface.

Espace(s) 14 – L’espace, lieu d’utopies

Espace(s) n°4 - L'espace, lieu d'utopies, intérieur

 

Espace(s) se présente comme revue de création du XXI° siècle à l’avant poste culturel de l’exploration spatiale. Le n°14 de cette revue atypique éditée par l’Observatoire de l’Espace / CNES est consacré au thème L’espace, lieu d’utopies. La revue est un mélange de textes alliant littérature, poésie et anticipation mêlés d’arts visuels, de musique, d’architecture, de design, d’arts de la scène et de dispositifs poétiques.

Espace(s) est un projet collectif réunissant les auteurs David Christoffel, Eric Pessan et Karin Serres avec les artistes Raphël Dallaporta, Sylvie Bonnot et Michel Gouéry. Sont également invités dans ce n°14 les auteurs des éditions du Chemin de fer, les résidents hors les mur du programme Création et imaginaire spatial, les trois collectifs d’artistes du projet Arrière-plan, les auteurs invités à écrire à partir des mots de la Semaine de la langue française, et le plasticien Eduardo Kac.