Divers
Titre : "Télétexte"
Auteur : Fanny Grosshans
ISBN : 979-10-95427-11-7
Éditeur : Radio as Paper
Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en décembre 2020
Nombre de pages : 72
Façonnage : format carré 14 x 14 cm, couverture 4 pages + 2 rabats de 13 cm, rainage et pliage des rabats, intérieur 6 cahiers de 12 pages, dos carré cousu collé
Impression :
- Couverture : mono bleu PMS 072 recto/verso, pelliculage mat recto
- Intérieur : mono bleu PMS 072 recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché moderne demi-mat 300 g
- Intérieur : imprimé sur offset blanc 170 g
Site de l'éditeur: https://radioaspaper.com
Télétexte de Fanny Grosshans
Fanny Grosshans décrit en bande dessinée, ou en roman graphique, le souvenir du Télétexte, cette technologie aujourd’hui révolue qui permettait de diffuser des informations en texte sur les téléviseurs cathodiques, et dans le même temps le souvenir de l’enfance, des grand-parents, et un constat sur les temps qui changent. Ce petit livre touchant et expressif est édité par Radio as Paper, maison d’édition de bande dessinée fondée en 2014 à Nantes, d’origine néo-zélandaise, et dont le siège social est à Toulouse. Le petit livre de 72 pages au format carré est une brochure souple, dos carré collé, à couverture à rabats, entièrement imprimé en monochromie en bleu (PMS 072), en offset HR-UV, trame fine.
À la fois tangible et éthéré, cette petite porte de l’écran cathodique qu’est le télétexte fascine et amuse la jeune Fanny qui passera ses séjours chez ses grand parents devant le petit écran, comme la plupart de ceux nés avant l’avènement d’internet. Et puis, lentement, une technologie est remplacée par une autre, nos proches s’éloignent, et inexorablement nous quittent.
Comment appréhender ce vide qu’ils nous laissent et faire sens de ce flou qui nous happe ?Extrait du deuxième de couverture
Fanny Grosshans est née en 1987 à Colmar. Elle y passe les 19 premières années de sa vie dont plus ou moins 15 à proximité d’une télévision. Elle apprend à se servir de ses yeux, ses oreilles et ses mains, d’un stylo bille, d’une aiguille, d’une brosse, d’un fer à repasser et d’une bicyclette.
En 2006, elle entre à l’EESI d’Angoulème, où elle y passe les 5 années suivantes, dont 4 à proximité d’une théière. Elle apprend à se servir d’une gouge, d’une plume, d’une scie circulaire, d’un briquet, d’une perceuse (mais une nette préférence pour la gouge et la plume).
En 2013, elle s’installe à Toulouse, pour voir à quoi ressemble une grande ville. Elle en retient l’odeur grasse autour de la gare et les ombres portées délirantes. Elle travaille essentiellement dans la micro-édition.
Depuis, elle aime bien se promener, même si l’envergure de ses balades s’est considérablement diminuée à l’arrivée de son second enfant.Troisième de couverture.