Le pays où je suis né – Françoise Sagan
Christian et Muriel Vallée ont lancés une souscription pour l’édition du livre Le pays ou je suis né, Françoise Sagan. Cet ouvrage édité par Concept Image, l’agence de communication du couple Vallée, sera différent des autres livres jusqu’alors publiés sur le Lot : il s’agit de la rencontre des souvenirs d’un écrivain, Françoise Sagan, au travers de textes autobiographiques et du regard d’un photographe d’aujourd’hui, Christian Vallée – qui met en scène la beauté du Lot, ce pays d’ombres et de lumières.
Le beau livre au format 30 x 20 cm est prévu pour l’automne 2017. Les 120 pages et 150 photocopies du livre seront imprimées chez Escourbiac l’imprimeur. Un bulletin de souscription est disponible depuis le 15 mais, et permet d’acheter le livre au prix de 25 €, frais de port offerts.
BULLETIN DE SOUSCRIPTION
Beau livre d’art, de design et de photographie : Artazart au top
Le vendredi 7 avril 2017, Alain Cornu venait effectuer à la librairie Artazart, fameuse boutique parisienne du Canal Saint Martin, une séance de signature à l’occasion de la sortie de son livre photo Sur Paris. L’occasion d’effectuer un petit zoom sur ce formidable lieu parisien, paradis des amateurs de beau livre d’art, de design et de photographie.

En 2014, le magazine américain d’art Artphaire établissait sur The Huffington Post un top 10 mondial des boutiques des librairies d’art et de design. L’idée était de dessiner un itinéraire idéal pour le voyageur amoureux de beau livre et désireux de visiter les meilleures librairies présentant une sélection d’ouvrages sur l’art contemporain, le design, l’architecture, la mode et la photographie. Juste après Daikanyama Tsutaya Books T-Site à Tokyo et Do You Read Me?! à Berlin, et devançant Printed Matter à New York City, on retrouvait Artazart à la troisième place !

Présent au 83 quai de Valmy depuis 2000, Artazart était à l’origine un espace de vente sur le web. Aujourd’hui, en plus de la vente de beaux livres, ce superbe espace innovant propose beaux livres, magazines, objets design, créations d’artistes et lieu d’exposition.
Il était donc naturel de retrouver dans ce lieu parisien de référence des beaux livres de photographie qui nous tiennent à cœur, imprimés et réalisés par Escourbiac l’imprimeur. Citons Sur Paris d’Alain Cornu, donc, Les Saisons Noires de Julien Coquentin, édité par Lamaindonne, Les Correspondances Marocaines d’Arié Botbol ou Inconscience de Romain Philippon ; aux côtés d’Antoine d’Agata, Bernard Plossu ou Théo Gosselin.
*Crédits photos : Page Facebook et site web Artazart, illustration de Charlotte Molas
Mémoire vive – Chroniques d’un quartier, Bataclan 2015-2016

Pendant près d’un an, Sarah Gensburger, sociologue au CNRS et habitante du XIe arrondissement de Paris, à mi-chemin entre la place de la République et le Bataclan, a observé son quartier pour se saisir des réactions sociales aux attentats à l’échelle locale : les discussions dans la rue, dans les commerces, à la sortie de l’école, l’évolution des mémoriaux éphémères, les graffitis, la présence de drapeaux, etc. Ce livre regroupe les chroniques qu’elle a publié sur son blog « Chroniques sociologiques du Quartier du Bataclan« . Ce beau livre édité par Anamosa est également le retour sur une année complète qui a vu la place de la République devenir « mémorial » et être « occupée » (Nuit debout). Au-delà, ce livre invite à observer nos lieux de vie, à les découvrir porteurs de traces et de mémoire, à les surprendre habités par les remous de la société et par la vie, tout simplement.
« J’habite à mi-chemin entre la place de la République et la salle du Bataclan. Le vendredi 13 novembre, nous sommes rentrés à 21 heures. Nous n’avons d’abord rien entendu. Puis le bruit assourdissant des sirènes, l’avalanche de coups de fil. Une nuit blanche. Et le jour d’après. Une nuit semblable à celle vécue par tous les habitants du quartier. À cet égard, rien de singulier. Rien, probablement, qui vaille la peine d’écrire. C’est sur l’après, lorsque l’Événement lui-même est “passé”, que portent ces chroniques sociologiques du bas de chez moi. »
Sarah Gensburger
Sarah Gensburger est spécialiste des sciences sociales de la mémoire et de l’histoire du Paris de l’Occupation. Chercheuse au CNRS (Institut des Sciences sociales du Politique), elle participe au projet collectif REAT – « la réaction sociale aux attentats : sociographie, archives et mémoire », dont l’objectif est de produire une sociographie fine des réactions suscitées dans la société française par les attentats.
Sur Paris

Premier livre du photographe Alain Cornu, sur Paris est un projet artistique et photographique entamé en 2009. Par cette série de photographies, cet amoureux de Paris, veut rendre hommage à la ville et amener à la regarder différemment. Donnant à voir ce qui est caché au passant de la rue, antennes, cheminées, travail du zinc et des différents matériaux ainsi que redécouvrir les immeubles et les monuments parisiens sous un nouvel angle. Le financement de ce premier beau livre de photographies sur les toits de Paris a été réalisé grâce à une campagne de financement participatif sur KissKissBankBank.
« J’avais des références personnelles très variées, qui allaient des Aristochats, aux peintures de Caillebotte ou VanGogh, ainsi que des films, des romans, des poésies et des photographies dont celles de Brassaï, bien sûr. Mais également des souvenirs d’étudiant, lorsque je logeais dans les chambres de bonnes. »
Alain Cornu
Alain Cornu est un photographe Français né en 1966 à Decize (Nièvre). Il vit à Paris. Très tôt, il se passionne pour le dessin, la peinture, la sculpture et la photographie. Après un enseignement secondaire tourné vers les Arts Plastiques, il intègre GOBELINS, l’école de l’image à Paris, où il apprend la technique photographique pendant 2 ans. Il poursuit sa formation en tant qu’assistant et devient professionnel en 1991. Dès lors, son travail va suivre deux voies distinctes et complémentaires. D’abord, le studio dans lequel il développe ses projets de nature morte et de portrait dans le domaine publicitaire. Ensuite, l’extérieur où il élabore sa pratique du paysage. Au cours de ces quinze dernières années, il a exploré la France à travers le littoral atlantique, les zones rurales et la forêt.
Portraits du Rift

Ce beau livre de portraits photographiques de Benoît Feron a été réalisé à l’occasion de l’exposition de la série Portraits du Rift au Festival International Photo de Montier-en-Der en novembre 2016. Portraits du Rift est un témoignage photographique unique de ces peuples de la Vallée du Rift, dix ans de portraits réalisés avec passion, en parcourant des milliers de kilomètres dans cette partie de l’Afrique, le Berceau de l’Humanité.
Ma démarche, artistique, est certes fortement animée par une recherche d’esthétisme, de l’angle original, de l’émotion exprimée par les sujets photographiés. Une démarche parfois critiquée par certains, mais, comme le dit le grand photographe Sebastiao Salgado, que j’admire autant que son œuvre, « partout les gens sont beaux, partout ils peuvent être représentés de manière digne ».
Cependant, au delà de ma démarche artistique, j’espère pouvoir sensibiliser le lecteur sur l’extrême diversité des ethnies du Rift, sur l’identité propre de chacune d’entre elles et sur leur impressionnante créativité, qui se matérialise au niveau de leurs coutumes, de leur art corporel et vestimentaire ou de leurs bijoux. Elles nous offrent ainsi un spectacle très éloigné du monde globalisé dans lequel nous évoluons de plus en plus en Occident.
Benoît Feron
Benoît Feron a réalisé de nombreux voyages dans la Vallée du Rift, dont il a photographié principalement les peuples, mais aussi la nature étonnante dont ses lacs extraordinaires et ses volcans comme le Mont Lengai ou le Kilimandjaro, ainsi que la grande faune africaine des parcs mythiques tels que le Massaï Mara ou le Serengeti. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Surma, faces and Bodies » à la Renaissance du Livre en 2007, « Visages de Goma » aux éditions Racine en 2007, et de plusieurs expositions dont African Skins à la Galerie Young et « Portraits du Rift » au Hangar H18 de Bruxelles en 2014 et au Festiphoto de Montier-en-der en 2016.
La madeleine de Gide

Avec La madeleine de Gide, Pupa Neumann brode une histoire photographique autour d’un personnage mal connu du grand public, Madeleine, cousine d’André Gide, avec qui elle a passé 40 ans de sa vie sans que ce dernier ait posé une main sur elle. Dans le cadre du concours Photo-Roman d’Havas Paris pour Les Rencontres de la Photographie d’Arles, la photographe a imaginée sa série sur le principe « mettre en image des mots » autour de trois lignes extraites de Si le grain ne meurt pas d’André Gide. « Ma cousine était très belle et elle le savait. Ses cheveux noirs qu’elle portait en bandeaux faisaient valoir un profil de camée (j’ai revu sa photographie) et une peau éblouissante ».
La force de cette série de photos, c’est de nous interroger sur les femmes en général, qui sont bien entendu libres d’être des maîtresses, des femmes qui aiment le sexe ou qui en rêvent, ou des femmes dégoutées, amusées, étonnées et même très sages. Des femmes-enfants, des petites filles très éveillées ou perverses, de drôles de poupées. La Madeleine de Pupa Neumann nous donne certainement un goût de nos propres démons ou en tout cas nous oblige à nous demander quelles sont les femmes qui sommeillent en nous.
Nathalie Fiszman, extrait de la préface
Et si le jazz est la vie


Et si le jazz est la vie vient fixer sur le papier une aventure numérique démarrée il y a 6 ans par Fred Blanc, photographe, poète, écrivain et graphiste. Le projet global est formé de 12 animations plurimedia (poem-poèmes) en noir & blanc qui magnifient le jazz autour de quatre thèmes : l’espoir, l’errance, la violence et l’évasion. L’auteur utilise différent modes d’expression : poèsie, photo (pas que de jazz), dessin, graphisme, typographie & animation.
Chacune de ces 12 petites oeuvres multi-média est composée de plusieurs centaines de planches fixes, mises en mouvement autour d’un poème par Matthieu Desport, d’une cinquantaine de photos et de dessins, des voix de Sanseverino, Jean-Claude Dreyfus, Claude Degliane ou Camille Bertault, et de la musique de Francesco Bearzatti. Dépassant le Jazz, ces thèmes se retrouvent aussi bien dans les processus de création que dans la vie. Espoir de découverte, errance dans la recherche, violence de conception & évasion vers l’inconnu. 4 ressentis qui nous rappellent que nous sommes bien en vie.
Après Penninghem (ESAG) et un tour du monde, Fred Blanc devient graphiste, photographe, poète et designer d’images (mentales & visibles) chez byfredblanc. Entre 1996 et 2015, il accompagne des entreprises dans l’image de leur marque avec des projets aussi divers qu’un agenda photographique ou une sculpture monumentale de Jean Vuarnet. En 2012, l’artiste se voit décerné par photographie.com le coup de cœur de la 49ème Bourse du Talent Reportage. En 2014, Fred Blanc crée les « Sunday Jazz Loft« , concerts en appartement, aux côtés du musicien saxophoniste Francesco Bearzatti. Et si le Jazz est la vie est son troisième livre, après Téléphérique pour l’enfance, ouvrage photographique, et le recueil de poésie Des mots mis en baraques à son, les deux aux Éditions Jean-Michel-Place