Presse

La Depeche – Marion Dubier Clark de Graulhet aux USA et au Japon

Article paru dans la Dépêche du Midi – Actualités – Grand Sud – Tarn,  Albi, sorties, le dimanche 6 mars 2016.

Marion Dubier Clark aux côtés de Jean-Pierre Gardelli

Marion Dubier Clark aux côtés de Jean-Pierre Gardelli. L’exploitant et distributeur gaillacois
a été l’un de ses tous premiers soutiens. La notoriété internationale de Marion n’empêche
pas son retour aux sources : Gaillac, la ville de son père et Graulhet, celle de son club.

Article paru dans la Dépêche du Midi – Actualités – Grand Sud – Tarn,  Albi, sorties, le dimanche 6 mars 2016.

 

La Depeche – Marion Dubier Clark de Graulhet aux USA et au Japon

Marion Dubier Clark est un nom qui compte déjà dans le monde de la photo. La plus grosse vente de cartes postales à Beaubourg, c’est elle, avec une rose tendre de Chaumont-sur-Loire dans une pluie de fleurs blanches. La photographe officielle du ministère de l’Environnement lors de la COP 21, c’est elle aussi. L’ailière de l’équipe graulhétoise de basket en Nationale 1 B a fait son chemin. Une trajectoire qui n’est pourtant pas linéaire. Selon la formule passe-partout, elle s’est longtemps cherchée, courant le monde avec son sac pour apprendre les langues, séjournant ici (USA) ou là (Espagne). La photo ? Elle y pensait, mais sans passion dévorante. Elle finit par s’inscrire dans une école de photo à 29 ans. Le déclencheur, c’est sa rencontre avec Clark, le banjo du groupe funk «Ceux qui marchent debout». Musicien sans doute, mais issu d’une famille de photographes. Il sera son compagnon et son Pygmalion. C’est lui qui la pousse à user du Polaroïd, un format carré qui dicte une focale fixe, celle qui donne l’image directe de la vie, qui impose le «cadrage de l’œil». Sa carrière se lance avec le livre (elle n’aime pas le mot album) «USA». Suivront «100 Polaroïds», puis «New York – New Orleans», «From San Fancisco to Los Angeles» et «Florida to Cuba».

On the road


Des road movies où Marion Dubier Clark retrouve les mythes sans en faire pour autant des clichés. «Quand je pars pour shooter, je suis en éveil. Une tension qui ressemble à un stress». Elle cueille des merveilles comme «Legs» une fulgurance depuis un bus havanais bondé, ou encore «Shadow Street», une apparition métisse. Clark, son tireur, pousse la couleur depuis qu’elle est passée au numérique. Dubier Clark – consécration des photographes comme des peintres – «se reconnaît», pour parler simple. A ses bleus notamment, à cette saturation des couleurs et ce cadrage qui devient sa griffe. Ambassadrice Fuji, soutenue par un mécène, Nicolas Chazès, elle reste fidèle à son credo : le 50 mm, le refus de voler un portrait. Aujourd’hui, elle réédite ses livres via l’Imprimerie graulhétoise Escourbiac, avant de partir trois semaines au Japon. En éveil, le 50 mm prêt à dégainer..