Catalogues expos

Titre : "100"

Auteur : Manu Thuret et Fredde Rotbart

Graphisme : Manu Thuret et Fredde Rotbart

Préfaces : Evdokia Kimoliati et Stephane Weisselberg

Nombre de pages : 220

Façonnage : format 17 x 24 cm à la française, couverture 4 pages avec 2 rabats dépassants de 8 cm, marquage à chaud, dos carré cousu, rainage et pliage des rabats

Impression :
- Couverture :
marquage à chaud 1 couleur sur plat I
- Intérieur : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
marqué sur Materica Kraft 180 g
- Intérieur : imprimé sur Munken Print White main 1.8 80 g

Page Ulule du projet: https://fr.ulule.com/100-thuret-rotbart/
Page Facebook de Manu Thuret: https://www.facebook.com/manu.thuret
Page Facebook de Fredde Rotbart: https://www.facebook.com/fredde.rotbart

100 de Manu Thuret et Fredde Rotbart

10, Manu Thuret, Fredde Rotbart, intérieur

10, Manu Thuret, Fredde Rotbart, intérieur


En marge de l’exposition éponyme, 100 est un livre d’art sensible et unique qui raconte la mémoire des combattants de la Grande Guerre, magnifiés et honorés par Manu Thuret et Fredde Rotbart. Les deux artistes ont retravaillé 100 photographies de soldats engagés dans la première guerre mondiale. Détourage, broderie, encre, peinture ou pigment viennent en sur-peinture chambouler l’image première comme l’a été le destin de ces êtres, il y a un siècle. Le financement de l’auto-édition du catalogue a été réalisé grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule.

Le beau livre de 220 pages imprimées en quadrichromie sur papier Munken Print White d’Arctic Paper se lit des deux côté, les deux artistes se partageant l’ouvrage. Chaque partie a sa préface. La couverture à rabats dépassants est réalisée avec un papier de création Materica Kraft teinté dans la masse de Fedrigoni, au toucher brut apporté par le coton qui le compose en partie. Le titre est marqué à chaud sur les deux faces de la couverture et sur le dos.

 

Tous deux, par une mise à distance esthétique entre les poses statiques de ces hommes fiers et vigoureux et le destin tragique vers lequel ils vont se fracasser, nous permettent de relever le défi d’une contemplation qui conduit à une réflexion sur la cruauté humaine, qu’elle soit infligée à l’homme par l’homme ou à son environnement. Les oeuvres de l’un et l’autre opérent finalement comme un miroir : d’un côté l’oiseau de l’oeil qui ne demande qu’à chanter et à exercer sa liberté et de l’autre la cage qui l’attend ! En cette période troublée et inquiétante qui voit ressurgir en Europe des régimes politiques autoritaires d’inspiration fasciste, « 100 » est un manifeste mémoriel des valeurs humanistes universelles de paix et de fraternité.
Stéphane Weisselberg, extrait de la préface