Hôtel, nous sommes de passage

Tomas Smith réalise son premier ouvrage, Hôtel, nous sommes de passage, comme une forme d’introspection, entre journal intime et carnet de bord. C’est son témoignage. Il nous révèle des fragments de mémoires, teintés de sa double culture, ses mouvements entre le Chili et la France. Ce n’est pas l’aventure, ce n’est pas épique, c’est un retour modeste à ses lieux familiers, le regard émancipé à travers son viseur.
Il nous embarque, nous tire de son appartement bordelais embrumé de nicotine vers l’écume du Pacifique. Il nous ramène d’une salle de bain humide de la huitième région vers le fond du Périgord où une 4L rouillée finit sa course. Ce sont ses aller-retours entre deux continents qui rythment sa démarche, ce sont Chloé et Javier, ses complices en chemin, puis il y a Alice ici et Antonia là-bas. Tomas saisit des visages amis pour confier son histoire, l’étrange et l’ordinaire d’un semblant de quotidien, gueules de bois dominicales et traversées d’Atacama, le mystère des corps nus qui errent dans la nuit sous une menace abstraite et latente. Il nous balade.
Photographe franco-chilien, diplômé d’un Master Recherche en Arts-Plastiques à l’Université Bordeaux Montaigne, Tomas Smith expose depuis 2010 dans des expositions collectives de la région bordelaise. La dernière est Je vous souhaite d’être follement aimé, Festival Ciné Marges, Bordeaux.
Les métiers de l’aviation – Histoire & patrimoine

Les métiers de l’aviation, histoire & patrimoine, présente en trois grand temps chronologiques, le temps des pionniers et des exploits individuels (1890-1945), le temps de l’industrialisation et de la massification (1945-1980), enfin, le temps de l’informatisation et de la démocratisation mondiale (1980 à nos jours), l’histoire de l’univers professionnel de l’aviation, jeune encore, et générateur de progrès technologiques remarquables. A travers ces métiers, avec les hommes et les femmes qui les ont créés et fait évoluer, ce livre est une façon inédite de découvrir l’histoire de l’aviation.
Ce livre est le quatrième opus de la série « Histoire et patrimoine des métiers » des Nouvelle Éditions Loubatières, après les métiers du vin, du cirque et de la météo. Publié avec le concours de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, il est écrit à quatre mains par Jean-Marc Olivier, professeur d’histoire contemporaine à l’Université Toulouse-Jean-Jaurès, Marie-Madeleine Rotelli et Sophie Rousseau, toutes les deux titulaire d’un Master 2 en Histoires et Civilisations modernes et contemporaines portant sur l’évolution du travail dans l’industrie aéronautique toulousaine entre 1960 et 1980, et Maurice Zytnicki, ingénieur en systèmes d’information, auteur d’articles sur l’histoire des techniques. Jean-Marc Olivier concentre depuis 10 ans ses recherches sur l’histoire de l’aéronautique dans le cadre du Laboratoire Framespa (CNRS) et du labex SMS (Structuration des Mondes Sociaux). Il encadre de nombreuses thèses sur ce sujet et vient de créer un Master recherche intitulé « Histoire et patrimoine de l’aéronautique et de l’espace« . Il dirige la revue Nacelles. Passé et présent de l’aéronautique et du spatial. Maurice Zytnicki contribue à la revue Nacelles, et a organisé des journées d’études sur la CAO et les transformations des processus de conception industrielle.
Bijou(x) de Peau(x) 2017
L’exposition Bijou(x) de Peau(x) 2017 est le résultat d’un travail collectif et inter-sections autour du travail sur le cuir, identité de la région de Graulhet. Le projet : concevoir des parures ornementales dont le cuir constitue la matière d’œuvre privilégie. Onze équipes pluridisciplinaires ont été constituées, mêlant élèves-designers et étudiants-artisans d’art des formations « Art du bijou et du joyau » du lycée Clément de Pémille, Graulhet et de « Sciences et technologies du Design » du Lycée des Arènes, Toulouse.
Dans un deuxième temps, deux autres formations des mêmes établissements se sont à leur tour impliqués dans le projet : le BTS « Design graphique » pour le lycée des Arènes et le Baccalauréat professionnel « Photographie » pour le lycée Clément de Pémille ; les apprentis photographes et étudiants en graphisme prenant en charge conjointement la communication visuelle de l’évènement en concevant affiche, flyer et catalogue.
L’exposition sera présentée tout l’état 2017, jusqu’au 31 août, au Cinéma Vertigo à Graulhet.
Scène Nationale d’Albi : catalogue saison 2017-2018

Catalogue de la Saison 2017-2018 de la Scène Nationale d’Albi, ce beau petit livre de 144 pages présente les spectacles de musique, théâtre et danse qui seront organisés au Grand Théâtre d’Albi, et dans les autres lieux de la scène albigeoise, de septembre 2017 à juin 2018.
Née en novembre 1983, le Centre Culturel de l’Albigeois devient « Scène Nationale » en 1992. Plus de 20 ans après, c’est sous le nom de Scène Nationale d’Albi que l’association tarnaise, fidèle à ses responsabilités artistiques, professionnelles et publiques, prolonge son travail de démocratisation culturelle désormais articulé autour de son formidable outil, le Grand Théâtre et de ses autres lieux, le Théâtre des Lices et l’Athanor. Parmi ses particularités, la SNA fait vivre un cinéma d’art et essai labellisé par le Centre National de la Cinématographie.
Pipi

Édition artistique imprimé à 200 exemplaires numérotés, Pipi regroupe la collection photographique d’instants volés d’une jeune femme, lors de ses pauses pipi à travers ses différents voyages. Dernier né du Studio Périphérique, Pipi aurait pu constituer un attentat à la pudeur. Mais cette collection d’intimités volées et dévoilées manie le jeu des distances avec adresse : celle de ceux qui, à n’importe quel moment, sont capables de transcender l’immédiat d’une réalité ordinaire en un point de vue extraordinaire.
Créé par le fondateur du studio Périphérique, Laurent Salles, Pipi est un objet à part entière, soigneusement réalisé.L es photos sont volontairement classiques, sans effet ni retouche pour garder un côté réaliste. Il est important que le jeu de cache-cache qu’il a pu y avoir avec le sujet soit perçu. Il a d’ailleurs été parfois difficile de surprendre et de capturer les scènes, d’où l’utilisation alternée d’un reflex numérique et d’un iPhone, plus facilement dissimulable.
A l’origine fondé par Laurent Salles et José Lamali, studio Périphérique est un laboratoire d’idées parisien qui éclaire le réel à la lueur de l’irrationnel et du décalé. Les évidences du quotidien, projetées dans un espace à mi-chemin entre l’ordinaire et l’extraordinaire par un geste poétique nous questionnent alors sur notre propre regard et nos illusion. Périphérique, articulé aujourd’hui par Laurent Salles, s’intéresse particulièrement aux outils et dispositifs numériques et les détournent de leur fonctionnalité première. La plupart des projets du studio peuvent exister sous deux formes numériques, puis ensuite se cristalliser à travers l’objet d’édition.
Ritratto

Ritratto est le fruit encore vert d’une interrogation photographique développée pendant une résidence d’artiste de Fausto Urru au sein du Lycée Léonce Vieljeux à La Rochelle, de novembre 2016 à mars 2017, avec un prolongement au Centre Intermondes en avril 2017. Les portraits et paysages de périurbains du photographe sont pris en argentique à la chambre photographique 4×5 et développés au platine-palladium, procédé ancien de tirage photographique basé sur la photosensibilité des sels de fer, de platine et de palladium.
Ritratto – ce mot si rempli de sens -est ce (ou celui) qui se dérobe, peu importe au final de qui s’agit-il, de qui, si d’un espace ou d’une personne. En face de (ou dedans), il fallait de toute façon en enlever l’excès, patiemment, pour parvenir à l’essentiel – cette nudité si fragile, cette « vie silencieuse » Aux rendez-vous hebdomadaires au Lycée Vieljeux et à la Résidence de Beaulieu faisaient écho mes « Flâneries inactuelles », solitaires, sur le seuil d’un territoire en perpétuelle recomposition, et tantôt éclairé par une résurgence, un « retentissement ».
Fausto Urru, extrait du livre
Né en 1983 en Sardaigne, et diplômé en Sciences Politiques à l’Université de Bologne, Fausto Urru s’est ensuite plongé dans la photographie qu’il a étudié à l’École Supérieure des Arts de l’Image « Le 75 » à Bruxelles. Fausto Urru travaille depuis 2010 entre la Belgique, le Nord Pas de Calais, Niort, Lyon, Bondy et la Sardaigne, enchainant résidences d’artiste et expositions. Fausto Urru vit entre Paris et la Sardaigne.
Berlinetta ’50s – Coupés rares italiens des années cinquante


Berlinetta ’50s, coupés rares italiens des années cinquante, est un beau livre édité par Camino Verde, hommage aux stylistes du design automobile italien. Les photographies de Xavier de Nombel viennent sublimer toute la subtilité et le caractères de ces véhicules exceptionnels, appuyées par la plume de Christian Descombes. Le beau livre existe en version française et anglaise, comprend 425 photos noir et blanc et couleur et est disponible dans une couverture rigide et jaquette sous coffret
De la plus populaires des Fiat à la plus exclusive des Maserati, les carrossiers italiens ont exercé leur art et leur talent sur les plates-formes les plus diverses au lendemain de la Seconde Guerre. De ce foisonnement de créativité, tant technique qu’esthétique, émergent des marques prestigieuses, Ferrari, Lancia, Maserati, Alfa Romeo qui prennent le large devant Abarth, Cisitalia, Nardi, Siata, Stanguellini… Chez les carrossiers Bertone, Ghia, Pinin Farina, Vignale, Zagato prennent le virage de la construction en série, laissant derrière eux Balbo, Boano, Farina, Moretti, Motto, tandis qu’émergent les premiers stylistes indépendants, Mario Revelli de Beaumont, Giovanni Michelotti ou Franco Scaglione…
Quatrième de couverture
Des circuits de Formule 1 qu’il fréquente dès son plus jeune âge aux remises des plus grands collectionneurs, Xavier de Nombel a su immortaliser tout ce que l’automobile a créé de plus exaltant. Ce passionné instinctif, fasciné par les sportive italiennes qu’il a découvertes au fil de ses reportages pour la presse spécialisée, s’est laissé guider par ses coups de coeur pour créer son propre musée de la carrosserie italienne, magnifiant les formes et les volumes qu’il livre dans ses pages.
Christian Descombes a passé vingt-cinq années à la rédaction du magazine Automobiles Classiques. Il a approché les plus belles voitures du monde, modernes et anciennes, et professe un faible assumé pour la carrosserie italienne. Il rend ici hommage aux stylistes qui ont donné au design italien la position dominante qu’il a occupée des années 1950 au tournant du XXIe siècle. Une grande famille qu’il fait revivre au fil des pages pour les lecteurs.
Lévitation

Les photographies de Lévitation, troisième beau livre de Ian Patrick après Archaos – Cirque de caractère et Héros anonymes – D-Day Portraits, ont été prises au cours de trois étés, dans une piscine du sud de la France, souvent la nuit. A chaque photo de nu sous l’eau correspond une divinité aquatique. Ce travail en couleur ou en noir et blanc nous transporte dans un monde irréel de corps mystiques, à la fois intangibles, sensuels et désirables. Le livre est entièrement bilingue français/anglais.
Les photographies de la série Lévitation de Ian Patrick sont exposée à la Galerie Argentic à Paris, du 1er juin au 8 juillet 2017.
En photographiant sous l’eau, dans un silence froid, sans aucune communication verbale, une relation très particulière s’est établie entre mes modèles et moi. Les sujets deviennent des apparitions, en état d’apesanteur, ils s’apparentent à des poissons volants, saisis dans un filet aux mailles de lumière. Tous les sens sont en éveil, le temps s’arrête, dans une sorte d’extase.
Comme au cœur de la matrice maternelle, on retrouve un état de symbiose originel oublié. Dans cet univers, des centaines de bulles évoluent autour de formes ondulantes telles des perles venues du nirvana. Les silhouettes prennent alors la forme éthérée de dieux et de déesses, dans une demeure singulière où l’esprit se libère, peut-être le royaume de la transmutation, de l’avatar.
Ian Patrick, extrait de la préface.