L’art & ses objets

L'art & ses objets, La Galerie Épisodique, intérieur livre ouvert

Catalogue de l’exposition collective autour de L’art & ses objets, cycle décliné en sept volets d’octobre 2016 à juin 2017 à la Galerie épisodique, 1 rue des Nanettes, Paris onzième. A partir de la question « Qu’est-ce qui fait art? », Gaya Goldcymer et Jonathan Taieb ont organisé la réflexion autour de sept notions : Choséité, L’I’m-matériel, L’Urbain, La Trame, Fusion/Effusion, L’Actuel, A l’aveugle ; réunissant les œuvres de plus d’une soixantaine d’artistes contemporains.

 

L’Art & ses Objets s’est donc imposé à nous. Avec évidence Avec intensité. Naturellement. Ou presque.
Nous avons donc essayé de débusquer le pourquoi de cette pérennité tout en essayant d’en trouver le comment en posant cet axe – l’art & ses objets – comme base de notre démarche et de nos interrogations.
Nous avons cherché à faire apparaitre la manière dont les artistes, aujourd’hui maintenant, se mettent en marche, en pensée, en travail et en production avec, en tête, dans l’inconscient collectif, ces gestes fondateurs du Bauhaus et de DaDa.
Gaya Goldcymer, Extrait de l’Introduction.

Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle – 2

Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle, 2, Stéfane France, intérieur livre ouvert

Ce beau livre de portraits Noir & Blanc est le Tome 2 de Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle, projet démarré en 2013 par le photographe Stéfane France. Le projet était de réaliser une série de portraits de femmes et d’hommes qui ont participé à l’aventure de Canal+, démarrée en 1984 et poursuivie tout au long du XXe siècle. Les 226 portraits de ce deuxième tome viennent se rajouter aux 190 du premier, chaque tome ayant été relié spécialement à 190 exemplaires signés par l’auteur et numérotés de 1 à 190, ainsi que 10 exemplaires hors commerce numérotés de HC1 à HC10 réservés à Why Limoges.

 

L’impression qui domine, pour qui pénètre ce récit écrit au moyen du seul alphabet des visages, de la grammaire des regards, c’est celle, soudain révélée, d’une parenté jusqu’alors méconnue entre tous les participants. Le tout format tableau d’une généalogie ramifiée. Celui d’une prodigieuse famille, mot qui pour le coup ne serait pas un banal « cliché ».
Et c’est en cela que la démarche du photographe, accompagnée de la somme de ses productions réunies ici, se montre irrésistiblement attachante.
Philippe Kieffer, extrait du texte d’introduction

 

Né en 1954 à Valencienne dans le Nord de la France, Stéfane France est homme de télévision et photographe. Il a lui même participé à l’aventure du lancement de Canal+ et de son développement international en rédigeant un rapport pour le compte de TDF en 1982 à l’origine du principe, en étant chargé dans les années 90 du lancement et du développement de la chaîne Première en Allemagne, puis en Scandinavie de Canal+ Nordic, et du lancement en France de la Télévision Numérique Terrestre. Il est désormais responsable chez Orange de la TV pour l’international et anime une Communauté d’Experts sur les contenus.
Parallèlement à sa carrière professionnelle, Stéfane France n’a jamais cessé de vivre sa passion pour la photographie, privilégiant le film noir et blanc – il travaille principalement au Leica M3 pour ses photos de rue, et à la chambre de grand format (20×25) pour ses portraits.  Il prépare lui même ses révélateurs, développe ses films et en assure le tirage dans son laboratoire personnel. Son prochain projet : Femmes et Hommes de la révolution numérique au XXIe siècle.

La couverture – l’impression- la reliure – le papier…

Bonjour John,

J’ai bien reçu la palette de « Let Behind » ce matin avec les 700 exemplaires,
c’est très très bien, la couverture, l’impression, la reliure, le papier…
Je voulais vous remercier grandement pour le travail fourni et pour vos suggestions au stade préliminaire !

Encore merci,
Au plaisir de retravailler ensemble.

Bien à vous
​Adrien​

Les stations thermales des Pyrénées à la Belle Époque

Les stations thermales des Pyrénées à la Belle Epoque, Jean-Paul Azam et Jean-Paul Rifffard, Cairn éditions, intérieur livre ouvert
Magnifié par une riche iconographie (Cartes postales, anciennes, affiches célèbres…), ce beau livre de Jean-Paul Azam et Jean-Paul Riffard nous conte la grande et la petite histoire des stations thermales des Pyrénées à la Belle Époque. Plus de 500 sources thermales ont en effet été dénombré dans les Pyrénées, et 148 furent exploitées à partir de la fin du 18° siècle, le « recours aux eaux » devenant alors une prescription régulière de la médecine.

 

S’ouvre alors l’âge d’or des stations thermales des Pyrénées qui culminera du Second Empire jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale. Les villes d’eaux se multiplient, se transforment et s’embellissent ; l’arrivée du train et le percement de routes qui desservent petit à petit toutes les stations, la présence de têtes couronnées, d’aristocrates, hommes d’État et nouveaux bourgeois aisés en font le «rendez-vous de l’Europe élégante».
Au pied de ces paysages grandioses désormais attirants et sublimés, artistes et écrivains célèbres contribuent par leurs œuvres et récits empreints d’élans romantiques, à exalter le «voyage aux Pyrénées». Ce n’est plus seulement pour la cure qu’on vient aux Pyrénées, mais pour la villégiature et les loisirs : jeux, concerts, bals, champs de course… découverte de la montagne.
Extrait du quatrième de couverture

 

Jean-Paul Azam est photographe et auteur de plusieurs livres et guides : Les Gorges du Tarn et le Pays des Grands Causses, Le Canal du Midi, Albi Cordes et les bastides, Le Chemin de Saint Jacques, Nicolaï Greschny, L’Aven Armand...  Passionné de  photographie et de montagne, il intègrera très vite une société d’édition spécialisée dans le régionalisme pour laquelle il couvrira les richesses de son Occitanie natale. Collaborateur de l’agence photo Hemis,  il va également aller photographier les Alpes, le Népal, les Montagnes Rocheuses et la Patagonie.

Jean-Paul Riffard, médecin généraliste à la retraite, est un spécialiste de la carte postale ancienne, découverte grâce à la collection de sa grand-mère et son gout pour les collections et la brocante. Sa passion de l’écriture et des vieux papiers le font s’intéresser à l’histoire locale, et notamment au thermalisme – il apprécie tout autant à la gastronomie, la défense du patrimoine, la généalogie et la la topologie – lui permettant de contribuer à des ouvrages illustrés d’images du passé comme celui-ci.

Argentoratum – Itinéraires photographiques de l’aube à l’aube

Argentoratum, itinéraires photographiques de l'aube à l'aube, Simon Woolf, intérieur livre ouvert

Argentoratum, itinéraires photographiques de l’aube à l’aube, est le premier livre du photographe Stéphan Woelfel, alias Simon Woolf, un condensé de deux ans de photographie quotidienne, avec comme fil conducteur Strasbourg. Les photographies ont toutes été prises entre six heures et sept heures du matin, entre le café et le boulot, dans les rues de Strasbourg. Ce beau livre photo a été financé grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule.

 

Partir sans but vraiment, aux frontières de la lumière. Les yeux grands ouverts et oublier tout, que tout devienne surprenant et beau. Une image se forme, comme surgie du vide, comme un tableau, une évidence. Ralentir ses mouvements, sa respiration, jusqu’à ne plus respirer. Un huis-clos s’installe alors, dans lequel tout se fige, comme un hiver qui s’installe doucement. Plus rien n’existe autour, la mise au point se fait et la lumière s’engouffre…
Le temps s’arrête enfin… Un voile noir, une fraction de seconde, une éternité parfois, un gouffre qui nous happe : une photographie est née.
Simon Woolf

 

 

 

Advanced Air Support

Advanced Air Support, plaquette commerciale de l'entreprise, intérieur livre ouvert

Plaquette commerciale de l’entreprise Advanced Air Support, société offrant des services sur l’aéroport de Paris-Le Bourget aux passagers et aux équipages, ainsi que des services techniques aux avions. La plaquette a été conçue par Pont Bleu, agence de communication par le design à Cornebarrieu, près de Toulouse. A noter sa couverture sérigraphiée avec gaufrage du logo sur la première de couverture.

U Cantu di l’arburu (Le Chant de l’arbre) – Reflet d’exposition

Il Cantu di l'Arburu (le Chant de l'Arbre), Maria-Ghjiuseppa Amadei-Rossi & Philippe Hasse-Valenti, intérieur livre ouvertCatalogue de l’exposition U Cantu di l’Arburu – Rispechju di mostra, Le chant de l’Arbre – Reflet d’exposition en français, du duo formé par la poétesse Maria-Ghjuseppa Amadei-Rossi et le photographe Philippe Hasse-Valenti. Quinze photographies en Noir et Blanc sur le thème de l’arbre, parfois entier, parfois en détail, accompagnés chacune d’un poème, souvent très court. Le livre est entièrement en version bilingue corse / français.

 

Philippe, lui, arpente les espaces et met en lumière l’obscure intelligence de l’arbre
Son regard nous invite à en glaner le souffle, ce chant nourrit notre humanité.
Marie Josèphe a rempli sa corbeille de vocables anciens
Ses rimes verdoyantes essaiment en mélodies latines
Avec elle nous parcourons la sente aux ramages fleuris.
– Santu Massiani, extrait de la préface

Je suis Marie-Josèphe
Amadei est mon nom
Peu riche peu hautaine
Une Balanine un peu sauvage
De ma Corse maternelle
Et de ma langue passionnément éprise.
– Maria Gujaseppa Amadei, présentation

 

Corse par sa mère, lorrain par son père, marié depuis presque quarante ans à une corse, Philippe Hasse-Valenti, un jour, décide de tout lâcher sur le continent pour se consacrer à son île à temps complet… les amoureux de la Corse comprendront. Le photographe professionnel réalise reportages et commandes en publicité de tous ordres, vivant en parallèle sa vraie passion pour la photographie de paysage qu’il qualifie plus facilement de Contemplation admirative pour la Corse. U Cantu di l’Arburu est sa première exposition réalisée entièrement en Noir et Blanc, ainsi que sa première coopération avec Marie Josèphe associant photographie et poésie.

2017 l’année Cavaillès

2017 l'année Cavaillès, Association des Amis de Jules Cavaillès, éditions Bleu Pastel, intérieur livre ouvert


Ce catalogue a été édité par l‘association des Amis de Jules Cavaillès, à l’occasion de 2017 l’année Cavaillès qui commémore le 40ème anniversaire de son décès à Epineuil le 29 janvier 1977. Cet hommage, unique en son genre, prendra son envol et se clôturera à Carmaux, ville qui a vu naître Jules Cavaillès, avant de belles incursions dans trois des musées les plus emblématiques du Tarn : Musée Toulouse Lautrec d’Albi, Musée associé Dom Robert de Sorèze et le Musée des Beaux-Arts de Gaillac.

 

Né à Carmaux le 20 juin 1901, Jules Cavaillès se passionne très vite pour l’art et le dessin – il travaillera de 1918 à 1921 comme dessinateur aux mines de Carmaux. Il connait la reconnaissance de son talent de peintre en 1936 pour sa première exposition particulière à la galerie Druet. Il obtient une bourse de la fondation Blumenthal, et on lui confie la décoration du pavillon du Languedoc pour l’Exposition Universelle de 1937. Après la seconde guerre mondiale, pendant laquelle il s’engagera activement dans la Résistance, il est nommé conservateur du musée des Augustins à Toulouse, puis professeur à l’École Nationale des arts décoratifs. Il mène alors une carrière d’artiste international. Jules Cavaillès est réputé pour être le peintre de la réalité poétique.

 

Expositions 2017 l’année Cavaillès :

 


2017 l'année Cavaillès, Association des Amis de Jules Cavaillès, éditions Bleu Pastel, intérieur livre ouvert

100 portraits de Buressois

100 portraits de Buressois, photographies Jean-Marc Besacier, Mairie de Bures-sur-Yvette, intérieur livre ouvert

Le beau livre 100 portraits de Buressois est une commande de la mairie de Bures-sur-Yvette au photographe Jean-Marc Besacier : tirer le portrait des habitants de la ville. Un livre sans pratiquement aucun texte, qui raconte un personnage par sa photo. 100 Buressois, 106 exactement, tous choisis par le photographe et immortalisés dans un magnifique noir et blanc pendant leur activité favorite.

 

En parcourant cet ouvrage, vous découvrirez ainsi des gens connu et moins connus, mais aussi beaucoup d’anonymes, de tous âges, croqués chez eux, dans leur jus. Jean-Marc en a choisi beaucoup et j’ai vite compris que la maîtrise du choix des modèles par l’artiste faisait partie intégrante de son inspiration.
Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette, extrait de l’introduction

 

Petit bonheur, pour l’une, de fabriquer de ses mains de beaux objets, petit bonheur pour un autre de jouer d’un instrument de musique, petite bonheur encore pour celle-ci de pratiquer de longues courses à pied dans la nature, de contempler un lac ou enfin, pour quelques-unes ou quelques-uns, petit bonheur d’être tout simplement là, de poser devant l’objectif, de se trouver un peu hors du temps.
Ces cent six portraits reflètent, je le souhaite, ce que vous possédez tous en commun : la générosité.
Enfin, l’exposition de vos petits bonheurs… a fait aussi celui du photographe !
Jean-Marc Besacier

Le 3ème œil sur Albi et le Tarn

Le 3ème oeil sur Albi et le Tarn, Catalogue exposition Alain Durand, Musée Toulouse-Lautrec, intérieur livret ouvert
Catalogue de l’exposition Regards sur Albi, du 3 juin au 17 septembre 2017, 39 photographies d’Alain Durand présentées en salle Choiseul du musée Toulouse-Lautrec et dans les jardins du palais de la Berbie, classés au Patrimoine mondial, plus Le miroir des eaux, 24 photographies en supplément.

 

Pour capter l’éphémère et laisser le champ libre à l’instinctif, Alain Durand laisse de côté le pied, matériel trop encombrant, et opère à main levée. Avec un appareil numérique, sans filtre ni truquage, seuls les défauts de l’image sont gommés, il réalise des photographies dans lesquelles les architectures de briques aux tons chauds semblent se dissoudre dans l’eau pour devenir des surfaces abstraites colorées, lumineuses et mouvantes. Aux vues d’ensemble, il préfère un détail auquel il donne une vie propre, entrant dans l’intimité de la matière, suggérant une atmosphère poétique, juxtaposant des visions fragmentaires pour susciter l’imaginaire, éveiller la curiosité et conduire à la rêverie.
Le musée Toulouse-Lautrec, extrait de la préface.

 

Originalité de chaque bâtisse, diversité des formes, des agencements, accumulation, étroit assemblage de modules uniques, beauté architecturale des sites : la ville trouve respiration, vie, mouvement accentués par les métamorphoses des eaux qui la baignent, sans jamais l’étouffer. Le Tarn, source de vie, créatrice d’un environnement naturel unique qu’Albi choisit, jadis, pour y élire domicile.
Alain Durand