Revues

Titre : "Cahiers Colette N° 41"

Auteur : Cahiers Colette

ISBN : 978-2-9503272-9-1

Éditeur : Société des Amis de Colette

Responsable des publications et du site internet : Samia Bordji

Conception graphique : Franck Desplats

Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en décembre 2020

Nombre de pages : 224

Façonnage : format 13,5 x 20,5 cm à la française, couverture 4 pages, intérieur 14 cahiers de 16 pages, dos carré collé

Impression :
- Couverture :
quadri recto, pelliculage mat antirayures recto
- Intérieur : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Lys Galilée 250 g
- Intérieur : imprimé sur Lys Galilée 100 g

Site de la Société des amis de Colette: https://www.amisdecolette.fr/

Cahiers Colette N° 41, revue des amis de Colette

Cahiers Colette N°41, Les amis de Colette, revue, intérieur

Les Cahiers Colette sont des revues consacrée à l’écrivaine française et publié par la Société des amis de Colette.  Ce numéro 41 est consacré à l’anniversaire des cent ans de Cheri qui valut à Colette la reconnaissance du public et de ses pairs. La « femme de lettres qui a mal tourné » devenait une « classique ». Un dossier « Chérie a 100 ans » composé d’une dizaine d’articles, extraits et entretiens occupe la plus grande partie de l’ouvrage. Un écrit inédit, une lettre de Colette, et des Compte rendus d’œuvres consacrées à l’auteur et récemment publiées complète la revue. Ce numéro est un livre à la reliure souple, dos carré collé et couverture 4 pages, au format à la française, et imprimé en offset HR-UV en quadrichromie sur papier Lys Galilée.

 

Chéri a cent ans. Il y a dans ce simple constat quelque chose d’étrange et de presque paradoxal. Car s’il est bien un être qui ne devrait pas vieillir, c’est lui, le « nourrisson méchant » condamné « à avoir douze ans pendant un demi-siècle », lui dont la jeunesse et la beauté étaient les seuls dons – les plus éphémères. « Moi, j’ai fini le travail que tu commences. Je suis arrivée. Je n’ai plus qu’à te regarder venir… » lui assène Léa, sa « vieille maîtresse », avec l’impitoyable et grave lucidité qui la caractérisent. L’imagine-t’elle seulement ? Sans doute pas. La « fin de Chéri » était programmée, la Grande Guerre n’en sera que le prétexte. Pour reprendre les mots de Colette : « [sa] mort [le] gardait de vieillir ». Il ne lui serait pas donné de « savoir décliner ».

Frédéric Maget, Président de la Société des amis de Colette, extrait de l’Éditorial