L’ère du Mur

L'ère du Mur, catalogue Mou, artiste graffeur, intérieur
Catalogue de Moun, artiste graffeur depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui directeur artistique de la friche culturelle La Vannerie. Moun a commencé à pratiquer son art dans la rue, comme bon nombre de ses homologues. C’est dans les années 90 que le graffeur en herbe a posé ses premiers flops. Prenant goût à la pratique, il s’est vite lancé dans la recherche typographique de manière approfondie, affinant sa technique, et affirmant sa personnalité à travers les lettres. Grand fan de comics et de Marvel, Moun a été l’un des premiers graffeurs à orner ses productions de personnages issus de cet univers, devenant petit à petit sa marque de fabrique.

Avec la volonté de ramener le vrai graffiti en galeries, Moun a mis au point un tout nouveau concept qui ravira les amateurs d’art et plus particulièrement de graffiti. Imaginez vous un pan de mur en béton, graffé, encadré et posé au milieu de votre salon ? Et bien c’est ce que Moun a récemment créé grâce à un nouveau procédé minutieusement établi au côté de sculpteurs renommés. Cette technique révolutionnaire permet à l’artiste de fabriquer des toiles ressemblant comme deux gouttes d’eau à un mur fait de parpaing ou de briques. Ces « toiles-murs » deviennent alors le support de son art, qu’il peut mettre en exergue de façon authentique grâce au procédé qu’il a pensé et créé.

Minois – L’arbre qui cache la forêt – Œuvres peintes de 2008 à 2017

Minois, l'arbre qui cache la forêt, oeuvres peintres de 2008 à 2017, intérieur

Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition au Musée des Beaux-Arts de Gaillac, du 25 mars au 28 mai 2017, L’arbre qui cache la forêt présente des œuvres peintes par Régis Minois entre 2008 et 2017. Cette exposition a été organisée grâce au concours de la Ville de Gaillac et a bénéficié de l’aide de Christine Marsaudon et Yves Durkheim, tous deux cofondateurs d’Artuoz et collectionneurs de l’œuvre de Minois depuis 1994.

 

Après avoir baigné dans la lumière de l’Italie, Régis Minois a trouvé en Albigeois une terre d’accueil où la nature tarnaise lui a livré les nuances colorées dont il ne cesse depuis de transcrire toutes les sensibilités. Le regard aigu de Minois et son geste pictural précis ont su capter tout l’éphémère des vibrations de la lumière sur l’eau, des effets du soleil sur la nature et les arbres. Les recherches chromatiques et sa pâte ont créé ainsi des rendus qui surprennent le regard, alternant des plongées dans l’œuvre avec des effets miroir qui désorientent et fascinent à la fois. Les effets projetés sur de grandes toiles, voire des polyptiques enveloppent le spectateur dans un univers onirique où l’on hésite entre le calme des profondeurs et les effets cristallins et vibrants des lumières fugaces. Le peintre est toujours à la lisière de deux univers dans une veine impressionniste mais complètement revisitée et sublimée.
Bertrand de Viviès – Conservateur des musées de Gaillac

Hyacinthe Ouattara

Catalogue d'art Hyacinthe Ouattara, intérieurCe catalogue d’art réalisé en impression numérique présente 17 œuvres du peintre burkinais Hyacinthe Ouattara. Vivant actuellement en France, Hyacinthe Ouattara voyage fréquemment en Afrique de l’Ouest en en Europe où il présente ses travaux – citons, Bruxelles, Berlin, Rennes, Paris, Chambéry, Baako, Accra, Lomé. Dans sa peinture, il développe un expressionnisme ancré sur des formes primitivistes, humaines, souvent fantomatiques. Ses dessins sont spontanés, gestuels, au caractère humain, et peut-être enfantin.

 

La couleur, les couleurs, Hyacinthe les voit, les portent en lui, les entend comme des musiques, des rythmes qui émanent des mouvements des foules où il immerge. Couleurs-matériaux d’objets accumulés, couleurs translucides des encres.
Il attache plus d’importance à la couleur du paraître des corps avec leurs accessoires (chaussures, vêtements) et à leurs contextes, qu’à celle des peaux des personnages rencontrés, évoqués.
La couleur noire résume les visages au cri des yeux et des bouches, les présences humaines à des silhouettes cagoulées… humanité angoissée ? de solitude ? d’anonymat ?
Mais Hyacinthe vibre d’un grand bonheur de vivre.
Lucien Humbert – extrait de la préface.

Influences

Influences, par Luc Eyriey, intérieur

La première édition de l’exposition Influences organisée par Valrhona a eu lieu à la Cité du Chocolat en 2014 à Tain l’Hermitage dans la Drôme. Ce catalogue est celui de l’exposition du travail de Luc Eyriey qui a eu lieu du 3 au 5 mars 2017 à Paris 16° à la Villa Emerige. Cette exposition poursuivra prochainement sa route à Tokyo et à New York. Luc Eyriey est le représentant de la quatrième génération de chocolatiers et pâtissiers d’une famille d’artistes. Autrefois peintre, puis conférencier, aujourd’hui créateur de personnages, il met sa créativité au service de l’École Valrhona pour animer de nombreux évènements à travers le monde.

 

L’exposition consiste à raconter à l’aide de pièces en chocolat comment du japonisme à L’impressionnisme, du manga à la bande dessinée, et de la ligne claire au montage en chocolat, on peut trouver une filiation et une façon de penser différente.
Luc Eyriey – extrait de la présentation de l’exposition.

 

Plutôt que des figures, Luc Eyriey crée des habits de vide, en connaisseur des effets du vide et du plein à l’oeuvre dans l’art japonais. Il conçoit ses formes à partir de la leçon qui a retenue des estampes ukiyo-e et des manga, à savoir que pour soutenir la subtilité du récit qui tisse les êtres entre eux et le monde, les images doivent être composées selon des agencements limpides et des traits clairs.
Jacques Paris, avril 2016 – extrait de la préface.

Vaterland

Vaterland, Katrin Jakobsen, intérieur

Vaterland, Katrin Jakobsen, couverture + élastique

Ce catalogue de l’exposition Vaterland de l’artiste allemande Katrin Jakobsen vient après onze publications, de 1999 à 2009. Ce travail est une tentative artistique de se réconcilier avec son père et la lourde histoire de son pays, celle entre 1933 et 1945, en montrant un passé alternatif dans une réalité parallèle. La couverture rouge et gaufrée du beau livre reproduit l’agenda rouge de son père sur lequel était gravé le chiffre 1945, année de la fin de la guerre. Il s’agit du journal de guerre d’un soldat lambda de 18 ans qui réalise soudain, le 8 mai 1945, qu’il fait partie des méchants.

Vaterland est une installation pluri-dimensionnelle : son, odeur, vidéo, tablette tactile… dans un « salon de une ou deux pièces aménagées de style bourgeois des années 40. Tissus, tapis, papiers peints et objets sont fait sur mesure par Katrin Jakobsen, et papier peint, fenêtres, portes et certains meubles seront réalisés in situ. L’exposition  a été montrée à Paris et à Rodgau en 2015, à Besançon en 2016, et va continuer sa route à Hildeshem de Mars à Octobre 2017.

 

Il s’agit du journal de guerre d’un soldat lambda de dix-huit ans qui réalise soudain, le 8 mai 1945, qu’il fait partie des méchants. Pire encore : qu’il n’a jamais fait partie des bons.  C’est le journal d’un jeune homme qui se rend brusquement compte de la naïveté dont il a fait preuve en acceptant tous ces mensonges sans jamais les avoir questionnés.
Ce carnet n’est pas une tentative de rédemption ou un travail de mémoire ; c’est l’histoire d’une survie. L’histoire d’un jeune prisonnier de guerre, de deux tentatives de fuites, dont une réussie, et d’une longue et périlleuse marche à pied depuis la Hongrie jusqu’à Hambourg.
Katrin Jakobsen, extrait de l’avant propos traduit en français.

Portraits du Rift

Portraits du Rift, Benoit Feron, intérieur


Ce beau livre de portraits photographiques de Benoît Feron a été réalisé à l’occasion de l’exposition de la série Portraits du Rift au Festival International Photo de Montier-en-Der en novembre 2016. Portraits du Rift est un témoignage photographique unique de ces peuples de la Vallée du Rift, dix ans de portraits réalisés avec passion, en parcourant des milliers de kilomètres dans cette partie de l’Afrique, le Berceau de l’Humanité.

Ma démarche, artistique, est certes fortement animée par une recherche d’esthétisme, de l’angle original, de l’émotion exprimée par les sujets photographiés. Une démarche parfois critiquée par certains, mais, comme le dit le grand photographe Sebastiao Salgado, que j’admire autant que son œuvre, « partout les gens sont beaux, partout ils peuvent être représentés de manière digne ».

Cependant, au delà de ma démarche artistique, j’espère pouvoir sensibiliser le lecteur sur l’extrême diversité des ethnies du Rift, sur l’identité propre de chacune d’entre elles et sur leur impressionnante créativité, qui se matérialise au niveau de leurs coutumes, de leur art corporel et vestimentaire ou de leurs bijoux. Elles nous offrent ainsi un spectacle très éloigné du monde globalisé dans lequel nous évoluons de plus en plus en Occident.

Benoît Feron

 

Benoît Feron a réalisé de nombreux voyages dans la Vallée du Rift, dont il a photographié principalement les peuples, mais aussi la nature étonnante dont ses lacs extraordinaires et ses volcans comme le Mont Lengai ou le Kilimandjaro, ainsi que la grande faune africaine des parcs mythiques tels que le Massaï Mara ou le Serengeti. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Surma, faces and Bodies » à la Renaissance du Livre en 2007, « Visages de Goma » aux éditions Racine en 2007, et de plusieurs expositions dont African Skins à la Galerie Young et « Portraits du Rift » au Hangar H18 de Bruxelles en 2014 et au Festiphoto de Montier-en-der en 2016.

La madeleine de Gide

Pupa Neumann, La Madeleine de Gide, intérieur


Avec La madeleine de Gide, Pupa Neumann brode une histoire photographique autour d’un personnage mal connu du grand public, Madeleine, cousine d’André Gide,  avec qui elle a passé 40 ans de sa vie sans que ce dernier ait posé une main sur elle. Dans le cadre du concours Photo-Roman d’Havas Paris pour Les Rencontres de la Photographie d’Arles, la photographe a imaginée sa série sur le principe « mettre en image des mots » autour de trois lignes extraites de Si le grain ne meurt pas d’André Gide. « Ma cousine était très belle et elle le savait. Ses cheveux noirs qu’elle portait en bandeaux faisaient valoir un profil de camée  (j’ai revu sa photographie) et une peau éblouissante ».

 

La force de cette série de photos, c’est de nous interroger sur les femmes en général, qui sont bien entendu libres d’être des maîtresses, des femmes qui aiment le sexe ou qui en rêvent, ou des femmes dégoutées, amusées, étonnées et même très sages. Des femmes-enfants, des petites filles très éveillées ou perverses, de drôles de poupées. La Madeleine de Pupa Neumann nous donne certainement un goût de nos propres démons ou en tout cas nous oblige à nous demander quelles sont les femmes qui sommeillent en nous.
Nathalie Fiszman, extrait de la préface

Jean Marquis – Un Regard Lumineux – Salon de la Photo 2016

Jean Marquis Un regard Lumineux, Catalogue de l'exposition présentée au Salon de la Photo 2016, intérieur


Jean Marquis – Un Regard Lumineux, Catalogue de l’exposition présentée au Salon de la Photo, Paris, du 10 au 14 novembre 2016. Le Salon de la Photo a depuis quelques années souhaité, à travers le travail de grands photographes, illustre le monde fascinant de l’argentique. Avec Sabine Weiss, Raymond Cauchetier, Elliott Erwitt et Gianni Berengo Gardin, le public a revisité ainsi certains chefs d’œuvre photographiques du XX° siècle. En 2016, Jean Marquis, autre photographe de la même génération que Sabine Weiss célébrait aussi ses 90 ans. Il a travaillé dès ses débuts à l’agence Magnum. Né en 1926 à Armentières dans le Nord, il a sillonné la France dans les années 1950 et 1960. Suivant d’abord le chemin de la photographie humaniste, il a pris par la suite de nouvelles directions et, dans une période de grands changements sociaux, s’est tourné vers une photographie plus contemplative en apportant une vision nouvelle sur la photo industrielle et le monde du travail.

Ce catalogue imprimé avec la trame Max Tone 240 HR-UV sur les presses de l’imprimerie Escourbiac a été réalisé avec le soutien de Roger-Viollet, agence de référence en matière de photographie d’archives.

Né à Armentières, dans le Nord, en 1926, le photographe Jean Marquis, d’abord membre de l’Agence Magnum de 1953 à 1957, collabore ensuite à L’express, Time, Life, Science et Vie. Il a photographié les grands artistes, les personnalités politiques, la vie des rues, la vie rurale, fréquenté les plateaux de cinéma et réalisé de nombreux reportages à l’étranger. Ses photographies, résolument humanistes, brillent par leur lumière, leur cadrage d’une modernité absolue et des noirs et blancs raffinés. Jean Marquis porte un regard sensible sur l’homme et sur son temps : « C’est la vie des gens qui m’intéresse. J’étais un photographe de terrain, pas de studio.  »

 

Grues

Grues, brochure exposition Hellio & Van Ingen, intérieur


Grues est une brochure éditée à l’occasion de la réalisation de l’exposition des photographes nature & animalière Jean-François Hellio et Nicolas Van Ingen sur ces animaux. Avec leurs longs vols en V, bruyantes, les grues fascinent les hommes. Elles migrent au dessus de la Brenne depuis des siècles, pour hiverner dans le sud de l’Europe et retourner au printemps nicher dans le nord. Mais depuis peu, elles ont changé leurs habitudes et passent désormais l’hiver au milieu des étangs.

Jean-François Hellio et Nicolas Van Ingen sont photographes de nature et habitent la Brenne. Autant que le mystère de leurs migration, c’est la joie et la spontanéité qu’expriment les danses des grues qui les ont poussés à passer de nombreuses heures à suivre leur ballet sauvage dans les paysages emblématiques du pays des mille étangs.

Regards d’ailleurs – 4 pays, 4 peuples, 4 histoires

Catalogue de l'exposition Regards d'ailleurs - Arnaud Robert-Gorsse & Ilan Deutsch Levitan, intérieur

Regards d’ailleurs est l’exposition du travail de deux photographes engagés : Arnaud Robert-Gorsse et Ilan Deutsch Levitan.  Ce catalogue reprend en photographies et en textes quatre photoreportages sur quatre peuples :

  • Les Tsumbas du Népal ;
  • Les Akhas du Laos ;
  • Les Hadzabés de Tanzanie ;
  • Les Vézos de Madagascar.

Des lacs desséchés de la Tanzanie aux cimes de l’Himalaya, en passant par les côtes turquoise de Madagascar et les forêts du Laos, des peuples surmontent d’immenses difficultés matérielles et trouvent leur bonheur en dehors de tout confort et de matérialisme. Situations subies par ces peuples ou choix déterminés et valeurs fondamentales ? Quelle perception de l’épanouissement cultivent-ils et quelles conséquences sur leur quotidien ? Le bonheur est-il alors accessible à tout homme, indépendamment de son environnement social et géographique ? Quelles leçons en tirer et quel recul devons-nous prendre face à l’accélération du «progrès» et l’évolution de nos sociétés ? Telles sont les racines du projet Regards d’Ailleurs, au cœur de quatre ethnies lointaines.
Préface du catalogue

Arnaud Robert-Gorsse et Ilan Deutsch Lévitan s’efforcent de faire passer des messages universels au travers de leurs photographies : authenticité, simplicité et beauté de notre monde. Ils mettent en avant la fragilité de ce monde et ses paradoxes. Leur collaboration artistique commence en 2014 lorsqu’ils décident d’allier leur passion et leur curiosité en se lançant sur la trace d’ethnies du bout du monde. Regards d’Ailleurs est la trace de cette immersion au sein de 4 pays, 4 peuples et 4 histoires.