Los Últimos Masoveros

Los Últimos Masoveros, Angel Herranz, intérieur livre ouvert

 

Ce beau livre est le fruit du travail photographique effectué entre 2008 et 2011  par Angel Herranz auprès des « derniers masoveros », mot que l’on peut traduire en français par fermier, ou petit exploitant agricole. L’artiste vit actuellement à Paris et est membre de l’association des photographes parisiens. Los Últimos Masoveros est le premier livre auto-édité de Angel Herranz. Réalisé en espagnol avec une traduction française, l’ouvrage a la particularité d’avoir été imprimé à la fois en numérique (couverture) et en offset HR-UV (le reste du livre).

 

Le terme masovero (du catalan « masover ») fait référence aux agriculteurs et éleveurs habitant una masia dont ils ne sont pas propriétaires, mais exploitants, et qui cultivent les terres adjacentes au domaine en échange d’une rétribution ou d’une partie du bénéfice résultant de cette activité… Les masias se caractérisent par des constructions établies en marge des villages. La rudesse d’une vie isolée, associée à un travail ingrat ne laissant pas de répit, est une des raisons pour lesquelles ce métier est pratiquement voué à l’extinction…
Tout cela : masias, paysages et habitants, ont constitué la source principale d’inspiration de ce projet. Un hommage qui présente un style de vie en déclin mais encore latent, un fragment de notre histoire commune que l’on ne veut pas voir sombrer dans l’oubli, un métier qui, même s’il ne perdure pas, continue de vivre au travers des pages de ce livre.
– Clara Martin Grau, gestion culturelle et commissariat d’exposition ; extrait du texte d’introduction

True colors

True Colors est une série de portraits portée depuis quelques années par le photographe Simplimage, membre du collectif approche photo, avec comme idée principale le retour à l’essentiel, à l’émotion, aux vraies couleurs de chacun. Plus de 50 femmes ont participé à cette série, beaucoup n’avaient jamais posé pour un photographe.

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Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle – 2

Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle, 2, Stéfane France, intérieur livre ouvert

Ce beau livre de portraits Noir & Blanc est le Tome 2 de Femmes et Hommes de Canal+ au XXe Siècle, projet démarré en 2013 par le photographe Stéfane France. Le projet était de réaliser une série de portraits de femmes et d’hommes qui ont participé à l’aventure de Canal+, démarrée en 1984 et poursuivie tout au long du XXe siècle. Les 226 portraits de ce deuxième tome viennent se rajouter aux 190 du premier, chaque tome ayant été relié spécialement à 190 exemplaires signés par l’auteur et numérotés de 1 à 190, ainsi que 10 exemplaires hors commerce numérotés de HC1 à HC10 réservés à Why Limoges.

 

L’impression qui domine, pour qui pénètre ce récit écrit au moyen du seul alphabet des visages, de la grammaire des regards, c’est celle, soudain révélée, d’une parenté jusqu’alors méconnue entre tous les participants. Le tout format tableau d’une généalogie ramifiée. Celui d’une prodigieuse famille, mot qui pour le coup ne serait pas un banal « cliché ».
Et c’est en cela que la démarche du photographe, accompagnée de la somme de ses productions réunies ici, se montre irrésistiblement attachante.
Philippe Kieffer, extrait du texte d’introduction

 

Né en 1954 à Valencienne dans le Nord de la France, Stéfane France est homme de télévision et photographe. Il a lui même participé à l’aventure du lancement de Canal+ et de son développement international en rédigeant un rapport pour le compte de TDF en 1982 à l’origine du principe, en étant chargé dans les années 90 du lancement et du développement de la chaîne Première en Allemagne, puis en Scandinavie de Canal+ Nordic, et du lancement en France de la Télévision Numérique Terrestre. Il est désormais responsable chez Orange de la TV pour l’international et anime une Communauté d’Experts sur les contenus.
Parallèlement à sa carrière professionnelle, Stéfane France n’a jamais cessé de vivre sa passion pour la photographie, privilégiant le film noir et blanc – il travaille principalement au Leica M3 pour ses photos de rue, et à la chambre de grand format (20×25) pour ses portraits.  Il prépare lui même ses révélateurs, développe ses films et en assure le tirage dans son laboratoire personnel. Son prochain projet : Femmes et Hommes de la révolution numérique au XXIe siècle.

Les stations thermales des Pyrénées à la Belle Époque

Les stations thermales des Pyrénées à la Belle Epoque, Jean-Paul Azam et Jean-Paul Rifffard, Cairn éditions, intérieur livre ouvert
Magnifié par une riche iconographie (Cartes postales, anciennes, affiches célèbres…), ce beau livre de Jean-Paul Azam et Jean-Paul Riffard nous conte la grande et la petite histoire des stations thermales des Pyrénées à la Belle Époque. Plus de 500 sources thermales ont en effet été dénombré dans les Pyrénées, et 148 furent exploitées à partir de la fin du 18° siècle, le « recours aux eaux » devenant alors une prescription régulière de la médecine.

 

S’ouvre alors l’âge d’or des stations thermales des Pyrénées qui culminera du Second Empire jusqu’à la 1ère Guerre Mondiale. Les villes d’eaux se multiplient, se transforment et s’embellissent ; l’arrivée du train et le percement de routes qui desservent petit à petit toutes les stations, la présence de têtes couronnées, d’aristocrates, hommes d’État et nouveaux bourgeois aisés en font le «rendez-vous de l’Europe élégante».
Au pied de ces paysages grandioses désormais attirants et sublimés, artistes et écrivains célèbres contribuent par leurs œuvres et récits empreints d’élans romantiques, à exalter le «voyage aux Pyrénées». Ce n’est plus seulement pour la cure qu’on vient aux Pyrénées, mais pour la villégiature et les loisirs : jeux, concerts, bals, champs de course… découverte de la montagne.
Extrait du quatrième de couverture

 

Jean-Paul Azam est photographe et auteur de plusieurs livres et guides : Les Gorges du Tarn et le Pays des Grands Causses, Le Canal du Midi, Albi Cordes et les bastides, Le Chemin de Saint Jacques, Nicolaï Greschny, L’Aven Armand...  Passionné de  photographie et de montagne, il intègrera très vite une société d’édition spécialisée dans le régionalisme pour laquelle il couvrira les richesses de son Occitanie natale. Collaborateur de l’agence photo Hemis,  il va également aller photographier les Alpes, le Népal, les Montagnes Rocheuses et la Patagonie.

Jean-Paul Riffard, médecin généraliste à la retraite, est un spécialiste de la carte postale ancienne, découverte grâce à la collection de sa grand-mère et son gout pour les collections et la brocante. Sa passion de l’écriture et des vieux papiers le font s’intéresser à l’histoire locale, et notamment au thermalisme – il apprécie tout autant à la gastronomie, la défense du patrimoine, la généalogie et la la topologie – lui permettant de contribuer à des ouvrages illustrés d’images du passé comme celui-ci.

Argentoratum – Itinéraires photographiques de l’aube à l’aube

Argentoratum, itinéraires photographiques de l'aube à l'aube, Simon Woolf, intérieur livre ouvert

Argentoratum, itinéraires photographiques de l’aube à l’aube, est le premier livre du photographe Stéphan Woelfel, alias Simon Woolf, un condensé de deux ans de photographie quotidienne, avec comme fil conducteur Strasbourg. Les photographies ont toutes été prises entre six heures et sept heures du matin, entre le café et le boulot, dans les rues de Strasbourg. Ce beau livre photo a été financé grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule.

 

Partir sans but vraiment, aux frontières de la lumière. Les yeux grands ouverts et oublier tout, que tout devienne surprenant et beau. Une image se forme, comme surgie du vide, comme un tableau, une évidence. Ralentir ses mouvements, sa respiration, jusqu’à ne plus respirer. Un huis-clos s’installe alors, dans lequel tout se fige, comme un hiver qui s’installe doucement. Plus rien n’existe autour, la mise au point se fait et la lumière s’engouffre…
Le temps s’arrête enfin… Un voile noir, une fraction de seconde, une éternité parfois, un gouffre qui nous happe : une photographie est née.
Simon Woolf

 

 

 

100 portraits de Buressois

100 portraits de Buressois, photographies Jean-Marc Besacier, Mairie de Bures-sur-Yvette, intérieur livre ouvert

Le beau livre 100 portraits de Buressois est une commande de la mairie de Bures-sur-Yvette au photographe Jean-Marc Besacier : tirer le portrait des habitants de la ville. Un livre sans pratiquement aucun texte, qui raconte un personnage par sa photo. 100 Buressois, 106 exactement, tous choisis par le photographe et immortalisés dans un magnifique noir et blanc pendant leur activité favorite.

 

En parcourant cet ouvrage, vous découvrirez ainsi des gens connu et moins connus, mais aussi beaucoup d’anonymes, de tous âges, croqués chez eux, dans leur jus. Jean-Marc en a choisi beaucoup et j’ai vite compris que la maîtrise du choix des modèles par l’artiste faisait partie intégrante de son inspiration.
Jean-François Vigier, maire de Bures-sur-Yvette, extrait de l’introduction

 

Petit bonheur, pour l’une, de fabriquer de ses mains de beaux objets, petit bonheur pour un autre de jouer d’un instrument de musique, petite bonheur encore pour celle-ci de pratiquer de longues courses à pied dans la nature, de contempler un lac ou enfin, pour quelques-unes ou quelques-uns, petit bonheur d’être tout simplement là, de poser devant l’objectif, de se trouver un peu hors du temps.
Ces cent six portraits reflètent, je le souhaite, ce que vous possédez tous en commun : la générosité.
Enfin, l’exposition de vos petits bonheurs… a fait aussi celui du photographe !
Jean-Marc Besacier

Histoire des clochers de France

Histoire des clochers de France, Charles et Colette Moretti-Prades, Intérieur livre ouvertColette Moretti-Prades, agrégée de Philosophie, et Charles Moretti, ingénieur ESPI et Docteur-ès-Sciences, après une vie professionnelle et familiale bien remplie, quatre enfants et huit petits-enfants, après avoir pas mal voyagé, en particulier en Europe et sur les deux rives de la Méditerranée et de la Mer Noire, ont été surpris de constater que la France avait la plus grande diversité de clochers.
Ils se sont demandés : Pourquoi ? La raison en était-elle à chercher du côté de la mode du moment ou plus profondément dans l’Histoire bien mouvementée de notre pays ?
Alors, à leur retraite, et pendant plus de vingt ans, ils ont parcouru la France afin de trouver la réponse… Tel est le but de ce livre, il n’est pas exhaustif, les clochers sont innombrables ! Mais ils vous engagent à continuer, en allant au delà du millier qu’ils ont photographié, avec émerveillement !

 

Une autre motivation peu être évoquée : tandis que l’Europe se construit, la régionalisation se réveille, comme si l’homme de cette fin de millénaire craignait de perdre ses racines… J.J. Rousseau signalait déjà dans son « Contrat Social » que l’« Intérêt Général » se dissout quand il devient trop vaste… c’est ainsi que la peur fait se recroqueviller. Ceci pourrait expliquer en partie ce nouvel attachement aux clochers qui ont été, dès l’origine, le symbole même de chaque région, autant symbole de foi que de puissance. Toute l’ambiguïté des sentiments humains nous semble concrétisée dans les clochers, ce qui explique les querelles qu’ils ont si souvent suscitées… hier comme aujourd’hui.
Charles et Colette Moretti-Prades, extrait de l’avant-propos

Basses Vallées Angevines de Louis-Marie Préau

Basses vallées angevines, nature discrète et sauvage, Francis Cauet et Louis-Marie Préau, intérieur livre ouvertLes Basses Vallées angevines sont une zone humide entre la Loire et le bassin de la Maine, dans la région d’Angers. Mal connue, cette zone inondable de plus de 6000 hectares est pourtant l’une des plus grandes de France et accueille une nature riche et remarquable. Voilà déjà quelques années que Francis Cauet et Louis-Marie Préau photographient ce territoire. Au fil des 176 pages et textes de ce beau livre, ils vous font partager la beauté de cette nature et les émotions intenses qu’elle leur procure.

 

Il manquait un ouvrage de qualité illustrant la vie sauvage de cet écosystème au fil des saisons. Réussir de belles images sur la faune, en particulier les oiseaux, implique de solides connaissances sur la biologie des espèces recherchées afin de mettre en place des techniques d’affût respectant leur tranquillité. Les oiseaux d’eau migrateurs qui font escale en février-mars sont pour la plupart des espèces gibiers et, de ce fait, d’approches difficiles. Les photographier est un véritable challenge que Francis et Louis-Marie ont su relever grâce à leur expérience de l’avifaune des basses vallées, expérience acquise au cours de quelques dizaines d’années de fréquentation assidue du site.
Jean-Claude Baudoin, extrait de la préface

 

Ornithologue de terrain, Francis Cauet arrive à la photographie grâce à la digiscopie – il a été le premier « digiscopeur » en France à avoir une photo finaliste au concours animalier de Montier-en-Der. Après un deuxième prix au Festimages Nature de Laval et une publication dans la revue Nat’images, le photographe a ensuite régulièrement exposé son travail : Ménigoute, Festival de l’oiseau, et bien d’autres. Francis Cauet est adepte du réflex numérique.

Originaire des Pays de la Loire, Louis-Marie Préau est photographe professionnel depuis 2001. Lauréat de nombreux prix internationaux comme le Wildlife Photographer of the Year Competition (organisé par BBC Wildlife Magazine et le Muséeum d’histoire naturelle de Londres), il collabore à de nombreuses revues en France et à travers le monde, et a également publié plusieurs ouvrages comme Loire Sauvage, Photographier la nature en numérique ou encore Burundi cœur de l’Afrique.

Raid Planète Secours

Raid, planète, secours, livre de Jean-Charles Amalric, intérieur livre ouvert

Raid Planète Secours retrace chronologiquement l’histoire d’un tour du monde à vélo  réalisé par deux cousins marin-pompiers secouristes, Benjamin et Jean-Charles Amalric, contée par de courts récits illustré, par des dessins et des photos. Il raconte des moments brefs et intenses, ainsi que des émotions vécues lors de cette fabuleuse histoire. 15 mois de voyage, 20 pays traversés et 180 000 kilomètres parcourus à vélo pour autant d’initiations aux gestes de premier secours partagées. Raid Planète Secours a été financé grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule.

 

Raid Planète Secours fut l’aventure de notre vie ! Une expérience forte et unique, qui nous a amenés loin au-delà de nos limites, et surtout une expérience humaine tellement riche ! Une expérience personnelle, mais aussi collective, car c’est grâce à vous tous, qui nous avez suivis et soutenus, de près ou de loin, que nous avons pu réaliser ce rêve.
Benjamin Amalric

 

« Ils sont fous » me suis-je dit quand on me les a présentés à Donetsk, en plein hiver ukrainien, alors qu’ils pédalaient déjà depuis de nombreux mois à travers l’Europe. Fous ? Peut-être. Courageux ? Certainement. Généreux ? Surtout. Dotés d’une grande force mentale, d’une soif de découverte et d’une envie de partage, les deux cousins se sont lancés tête dans le guidon dans un magnifique défi à la rencontre d’eux-mêmes mais surtout des autres, accumulant à leur compteur plus de 180000 kilomètres. C’est ce beau parcours parfois semé d’embûches et teinté de doutes, que Jean-Charles nous retrace aujourd’hui avec humilité et beaucoup d’humour dans ce carnet de route où dessins, portraits et anecdotes se mêlent pour nous donner envie peut-être à nous aussi de repousser nos limites.
Sabrina Péru, quatrième de couverture

From Tokyo to Kyoto

From Tokyo to Kyoto, Marion Dubier-Clark, intérieur livre ouvert

From Tokyo to Kyoto est le sixième livre de Marion Dubier-Clark, et le quatrième dans la forme « From … to …« . Après From New York to New Orleans, From San Francisco to Los Angeles et From Florida to Cuba, la photographe globe-trotter change de continent pour aller promener son regard au pays du soleil levant. Rien de plus normal quand on a été exposée à Tokyo en 2013 et que l’on est depuis 2014 ambassadrice Fuji.

Dans les images de son Japon, on croise des couples et des passants, des parents et des enfants, des fleurs de cerisiers et des enseignes de magasins. Un pêle-mêle hautement sensible mais pas moins réfléchi, abouti même. On pense à Sei Shonagon, cette femme de cour des premières années du XI° siècle, lorsque l’âme du Japon vibrait encore depuis Kyoto. La courtisane avait la manie des listes. Des listes aux titres d’une délicatesse inouïe : « liste des choses qui ne font que passer », « liste des choses que les gens ignorent le plus fréquemment ». Mais c’est plus encore à sa « liste des choses qui font battre le coeur » que l’on songe devant les images qu’a rapportées de l’archipel du soleil levant Marion Dubier-Clark. Et c’est là ce qui les rend si précieuses : une certaine qualité d’évocation, la capacité qu’elles ont à résonner en nous en même temps qu’elles nous impressionnent par leur maîtrise et leur beauté formelle.
Benoit Piquet, extrait de la préface.