Beaux livres

Titre : "La Cannebière"

Auteur : Patrice Terraz

ISBN :

Éditeur : Photopaper, collection Smallpaper n°13

Photographies : Patrice Terraz

Textes : André Suarès (Marsilho, 1929)

Direction éditoriale et graphique : Élisa Hébert, Photopaper

Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en septembre 2020

Nombre de pages : 64

Façonnage : format 15 x 21 cm à la française, piqûre 2 points métal, 2 coins arrondis en barbe, couverture 4 pages

Impression numérique :
- Couverture :
noir + blanc recto, blanc de soutien + quadri verso
- Intérieur : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Popset capucine 240 g
- Intérieur : imprimé sur Munken Lynx 120 g

Site de l'auteur: https://www.terraz-photo.com/
Site de l'éditeur: https://www.photopaper.fr

La Cannebière – collection SmallPaper – Patrice Terraz

La Canebière, Marseille, Patrice Terraz, Photopaper, intérieur La Canebière, Marseille, Patrice Terraz, Photopaper, intérieur

16ème numéro de la collection SmallPaper de l’éditeur Photopaper, La Canebière de Patrice Terraz nous montre un concentré de Marseille dans un fourmillement incessant de gens et de couleurs, le tout illustré par un texte datant de 1929 d’André Suarès, « Marsilho« . Smallpaper est une collection de petits livres photographiques, de 48 à 64 pages, offertes à un auteur afin de publier des séries courtes et inédites. Ce n°16 ne déroge pas à la règle : une piqûre 2 points métal de 64 pages imprimé en numérique en quadrichromie sur papier Munken Lynx. La couverture 4 page est réalisée en Popset capucine de 240 g/m², de couleur jaune imprimée recto en noir avec blanc de soutien.

 

Elle est couchée sur le dos : ses deux cuisses sont levées, les pieds forts et solides sur la terre. Sur le genou droit, les Accoules; Notre-Dame-de-la-Garde, sur le gauche ; et le sexe de cette Circé puissante, long et du plus fier dessin, s’ouvre par le Vieux Port.
Les filles blanches de poudre, les joues et le menton de plâtre, les yeux au charbon, la bouche en figue qui s’ouvre, saignante ; elles marchent, et l’on sent le sillon humide qui sinue sous bois entre leurs cuisses.
André Suares, extrait du livre et de Marsilho (1929)