Beaux livres

Titre : "Opus 1 - Colonne Sèche"

Auteur : Boris Bineau

ISBN : 978-2-9566896-0-7

Auto-édition

Nombre de pages : 144

Façonnage : format 21 x 15 m à l'italienne, couverture 4 pages, dos carré cousu

Impression :
- Couverture :
noir recto
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur carton gris 300 g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi+mat 170 g

Opus 1 – Colonne Sèche

Opus1 - Colonne Sèche, Boris Bineau intérieur

Opus 1 – Colonne Sèche est le premier livre de l’artiste Boris Bineau. Il s’agit d’un recueil de 70 photographies argentiques extraites d’une longue série de promenades émerveillées. Elles ont été prises et retouchées de manière classique, et sont tirées de bouts de réel agencés par le hasard mesurant entre 20 cm et plusieurs mètres de large. L’auteur décrit ces clichés comme des Images Métaphysiques et Musicales qui remettent en jeu les distinctions entre abstraction et figuration, photographie et peinture, réalité et perception, et portent l’idée selon laquelle l’œuvre d’art est un bloc de sensations et rien d’autre. Le livre est disponible à la vente dans sa version papier, gratuitement en Ebook ou en ligne sur le site de Boris Bineau, toutes les photographies étant sous licence Creative Commons Attribution – Pas d’utilisation commerciale – Pas de modification.

 

A quoi pourrait ressembler une photographie qui se serait acoquinée avec le Rock’N Roll, son grain crépitant, ses couleurs acides et ses compositions à la fois subtiles et agressives ?
La photographie est-elle un moyen d’ouvrir les fenêtres sur le réel, ou simplement une technique picturale, remarquablement réaliste, parmi d’autres ?
Voyons-nous le monde comme il est, ou notre vision est-elle limitée, conditionnée, par notre capacité à porter notre regard  sur lui ?
L’art a-t-il un autre but qu’ouvrir nos yeux à des manières de voir et de regarder nouvelles, qui dépassent de loin la vision habituelle de l’homme contemporain ?
L’image doit-elle faire passer un message, véhiculer un sens porté par l’auteur, ou doit-elle plutôt court-circuiter le langage pour frapper directement la sensation ?
La photographie est-elle documentaire par essence ?
Est-il possible d’observer à l’œuvre des forces invisibles, cosmiques, qui entraînent le réel dans des devenirs inouïs, tracent les lignes du mouvant, du vivant, et défont toujours les stratifications ?
Pour être politique, l’artiste doit-il se faire témoin de son  temps, ou, au contraire, se dissoudre dans son œuvre en un mouvement intemporel et joyeux ?

– Boris Bineau, extrait du quatrième de couverture