Catalogues expos

Titre : " Get in get out. No Fucking around"

Auteur : Gregory Forstner

ISBN : 978-2-491141-00-4

Éditeur : AM Art Publisher

Direction : Aymeric Mantoux (AM Art Publisher)

Directeur artistique, fabrication : Sylvain Vitrat

Traduction : Thibault Mortier (anglais), Gabriele Lechner (allemand)

Contribution éditoriale : Marle Maertens

Photogravure : Imprimerie Escourbiac

Nombre de pages : 160

Façonnage : format 22 x 24 cm à la française, couverture 4 pages à rabats de 20 cm, rainage et pliage, dos carré cousu

Impression :
- Couverture :
quadri recto + pelliculage anti-rayures recto
- Intérieur : quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Creator Silk PEFC 350 g
- Intérieur : imprimé sur Trophee Design Original Blanc 150 g

Gregory Forstner – Get in, Get out. No fucking around

Gregory Forster - Get in get out. No fucking around, intérieur 1

Gregory Forster - Get in get out. No fucking around, intérieur 2


Catalogue de l’exposition Gregory Forstner – Get in, Get out. No fucking around qui a eu lieu du 25 mai 2019 au 29 septembre 2019 à la Fondation Fernet-Branca à Saint-Louis en Alsace. Dix ans après sa dernière exposition The Ship of Fools au Musée de Grenoble en 2009, Get in get out. No fuckin around est l’occasion de présenter une sélection de différentes séries produites entre l’Europe et les États-Unis mêlé à un aperçu de la production plus récente de l’artiste. Gregory Forstner vient de rentrer en France après une dizaine d’années vécues à Brooklyn, New-York. Né en 1975 à Douala, Cameroun, d’un couple franco-autrichien, l’artiste plasticien à l’approche radicale est une incarnation de l’avant-garde française, peignant d’immenses toiles peuplées de figures animalières et grotesques. Le catalogue est un bel ouvrage de 160 pages à la couvertures à rabats en papier Creator Silk 350 g/m². Le choix du papier Trophée Design Original blanc 150 g/m² pour les cahiers intérieurs amène suffisamment de caractère pour reproduire la peinture à la fois monstrueuse et réjouissante de l’artiste.

 

La nouvelle exposition de Gregory Forstner pourrait se visiter dans les deux sens, tant les toiles couvrant une dizaine d’années de création se répondent et se nourrissent entre-elles. Parmi ses dominantes effigies canines, allégoriques de la comédie humaine, s’insère une série développée aux Etats-Unis qui interroge le statut de la figure noire. Celle-ci est le produit des dix années qu’il a passées à New-York, avant de revenir s’installer en France en 2018. Chacune des œuvres, peinture ou dessin, joue un rôle de décalage temporel, plongeant le regardeur dans un certain anachronisme. L’artiste, lui, prouve ainsi qu’il expérimente toujours davantage sa pratique avec plaisir.
Marie Maertens, « Ca tourne », extrait du livre page 23

 

Avant toute chose je suis un artiste, parfois je dessine, parfois je peins ou grave. J »espère faire de la sculpture bientôt, j’écris également, mais tout ce que je fais est lié à ma perception, à ma relation sensible avec l’environnement. Vous savez, certains danseurs, nageurs ou surfeurs, sont très proches de cette sensibilité que j’amène en peinture – au plus proche de ce que c’est que « d’être vivant ». Parce qu’ils ont une manière d’occuper l’espace, en relation au monde, au cosmos, qui est très particulière. Il existe une certaine forme d’authenticité  dans ce que je fais. Bien que la peinture soit un mensonge, je suis très honnête dans ce que je tente de véhiculer dans mon travail – en terme de sens. L’artiste « ne sert à rien, ni personne » mais il est indispensable à la société. Ceci dit, je ne suis pas naïf, j’ai peu d’illusions quant à la capacité des artistes à influencer le monde.
Gregory Forstner, extrait de l’entretien réalisé par Aymeric Mantoux (Modern Painters), page 17