Beaux livres

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Titre : "Ayanga"

Auteur :  Joël Espié

Photographies :  Joël Espié

L'histoire d'Ayanga, issue de l'imagination du photographe, écrite par :  Christophe Chabbert

Préface : Yves Robert

Calligraphies : Casimir Ferrer

Nombre de pages :  204

Tirage :  500, dont 100 exemplaires embossés de la signature du photographe, numérotés de 1 à 100

Façonnage :  format carré 30 x 30, couverture pleine toile, rembordé sur carton 30/10, estampage d'une cuvette en page 1 pour collage d'une cuvette en page 1, intérieur 180 pages + 4 dépliants 6 pages encartés sur un cahiers, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied   

Impression :
- Couverture :
  marquage 1 couleur page 1 et 4 et dos
- Photo vignette pour couverture : quadri recto + pelliculage mat recto
- Intérieur :  quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur pleine toile
- Photo vignette pour couvertureimprimé sur adhésif permanent 80 g
- Intérieur : imprimée sur Gardapat 13 Kiara 150 g
- Gardes vierges rapportées : imprimé sur Popset réglisse 170 g

Lien vers l'auteur: www.photographie-joelespie.com

Ayanga

Ayanga, Joël Espié, intérieurAyanga, Joël Espié, intérieurAyanga, Joël Espié, intérieur

 

Descriptif : avec Ayanga, Joël Espié nous fait voyager dans l’univers passionnant du nomadisme mongol, monde qui a su préserver toute son authenticité, de l’Altaï à la Taïga. Vous découvrirez deux traditions de vie millénaire : celle des Kaazkhs Berkoutchis qui dressent et chassent avec des aigles royaux, et se retrouvent pour se défier amicalement lors du festival des aigles d’Olgii, et celle des Tsaatans, éleveurs de rennes de tradition chamanique. Ayanga signifie « éclair » en mongol. Le voyage entre le pays des Berkoutchis et le pays des Tsaatans est conté avec l’histoire de l’aigle Ayanga, fil conducteur poétique et philosophique de cette aventure.

Que nous dit le photographe, que nous la photographie de Joël Espié ? Est-ce que l’œuvre, la dimension esthétique de l’œuvre, vient ajouter quelque chose au réel ? Un réel dont la pérennité n’est pas assurée. Singulièrement ces cultures nomades sont-elles en danger de disparition ? (il ne reste plus aujourd’hui qu’environ 200 berkoutchis, de la même façon il ne reste plus qu’une minorité de Ysaatans). Nietzsche a écrit : « l’art nous a été donné pour ne pas mourir de la vérité », de quelle vérité s’agit-il ? C’est le savoir, la connaissance de la finitude, qui ferait de l’homme un être pour la mort (Heidegger). Le geste esthétique, ici, donne à l’humain un accès à l’éternité.
– Yves Robert, philosophe, préface

J’étais née pour les grands espaces, pour les vols libres au-dessus des montagnes arides et des vallées sèches. Des premiers mois de mon existence, je ne me rappelle presque rien : la lumière vivre d’un soleil froid; le bleu dur du ciel de mon pays, les va-et-vient de ma mère, incessants, ses longues absences et le goût de cette viande, chaude encore de la vie qu’elle avait ravie pour que nous vivions. Depuis mon repaire, je pouvais voir la fondrière qui n’en finissait pas de couler au pied de la falaise sur laquelle nous grandissions. Nul obstacle pour barrer l’horizon qui se perdait au loin, par-delà les cimes pelées de l’Altaï. Je voyais loin, je voyais large. Je ne prenais pas encore la mesure de ma liberté.
– Début du conte « Ayanga », issu de l’imagination de Joël Espié, écrit par Christophe Chabbert

Joël Espié plonge dans le révélateur et le fixateur à l’âge de 15 ans. Autodidacte, il apprend seul la technique photographique. Dans les années 80, il fréquente à Castres l’atelier de Roland Laboye (Prix Niepce 1977). Ce dernier le conseille et l’oblige à se remettre en cause et à faire une photographie qui ne se cachera jamais derrière aucun bidule ou artifice. Depuis les années 80, Joël a contracté le virus du voyage, et pendant ses moments de liberté, il parcourt le monde pour fixer sur la pellicule l’humain dans toute sa richesse et son rayonnement. Beaucoup de photographies lui ont été nécessaires pour concevoir une vision altruiste du monde, cela lui fit comprendre que : de faire est un agissement, mais s’exprimer est une création car à travers nos yeux, voyons-nous le monde tel qu’il est en réalité ? Le regard n’est pas objectif, mais l’objectif photographique est-il regard ?