Beaux livres

Titre : "Blousons noirs"

Auteur : Yan Morvan

ISBN :  978-2-83588707-7-1

Éditeur :  La manufacture de livres

Direction de publication : Pierre Fourniaud

Graphiste / Studio : Loïc Vincent - loicvincent.com

Photogravure : Image et texte, Paris

Relecture : Edith Noublanche

Nombre de pages :  192

Tirage :  2000

Façonnage :  format 21,3 x 32 cm, couverture rembordée sur carton 24/10°, intérieur 176 pages + 16 pages, gardes vierges rapportées, 6 modèles de jaquettes, reliure cartonnée, dos droit repincé, tranchefil noir tête/pied, pose jaquettes

Impression :
- Couverture :
  marquage à chaud transparent plat 1 + tranche
- Jaquettes :  trichromie noir + 2 pantones (idem partie photo) recto/verso
- Intérieur 176 pages :  trichromie noir + 2 pantones recto/verso
- Intérieur 16 pages :  noir ou gris (idem partie photo) recto/verso

Trame : impression Offset HR UV trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Cialux Rouge 1520 contrecollé
- Jaquettes : imprimées sur Arctic Volume 170 g
- Gardes vierges rapportées : imprimées sur Popset Pivoine 120 g
- Intérieur 196 pages : imprimé sur Arctic Volume 170 g
- Intérieur 16 pages : imprimé sur Popset Pivoine 120 g

Blousons noirs

Blousons noirs, couvertureBlousons noirs, intérieurBlousons noirs, intérieur

Descriptif : Apaches du début du XXe siècle, marlous à casquette des années trente : c’était les « mauvais garçons ». Avec les années cinquante vient le règne des « blousons noirs ». Le rock’n’roll débarque en France en même temps qu’Eddie Barclay qui ramène des États-Unis un nouveau format sonore, le quarante-cinq tours. Il impose des morceaux courts et percutants. Pour une génération née lors du baby-boom des années quarante, c’est la révélation. Les vrais ou faux rockers se multiplient. Et certains se constituent en bandes qui effrayent le populo lors des bals populaires, ou le bourgeois à la sortie des concerts des groupes vedettes des sixties.

Le loubard, le blouson noir deviennent les figures d’une jeunesse qui fait peur à la France d’alors. Si Yan Morvan est reconnu comme l’un des grands spécialistes contemporains de la photo de guerre, ses premiers reportages, il les effectue sur ces jeunes à Paris en 1970. Puis il collabore à Libération et publie son premier livre, sur les rockers, Le Cuir et le Baston, début d’un long travail sur les gangs qui durera plus de quarante ans.  Puis, membre de Sipa Press, correspondant permanent de l’hebdomadaire américain Newsweek, il couvrira les principaux conflits dans le monde, mais périodiquement, il reviendra en banlieue et réalisera des reportages sur les bandes et les gangs français.

Photographe indépendant, prix Robert-Capa en 1983, deux prix du World Press Photo en 1984 et de nombreuses récompenses décernées par les écoles de journalisme américaines, Yan Morvan collabore régulièrement avec la plupart des grandes publications internationales. Il a publié en 2013 Gang story à la Manufacture de livres, livre interdit après sa parution. Reporter de guerre à La Martinière en 2012 et Champs de bataille en 2015 chez Photosynthèse.