Beaux livres

Titre : "Le Lauragais - Pagus"

Auteur : Denis Estève

Éditeur : auto-édition

Préface : Marie-Christine Monnoyer

Textes : Denis Estève, Sébastien Vaissière, Martine Languillon

Achevé d'imprimer sur les presses d'Escourbiac (81, Graulhet) en novembre 2020

Nombre de pages : 176

Façonnage : format carré 30 x 30 cm, couverture rembordée sur carton 30/10, gardes vierges rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied

Impression :
- Couverture :
bichromie (gris et noir), pelliculage mat anti-rayures
- Intérieur : bichromie (gris 403 et noir) recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Gardes rapportées : 
offset blanc
- Intérieur :
imprimé sur Condat mat 170 g

Le Lauragais – Pagus – Trilogie de Denis Esteve

Le Lauragais, Denis Estève, Pagus, intérieur
Le Lauragais – Pagus clôture la trilogie consacrée à la terre du Lauragais par le photographe revélois Denis Estève, après Lauragais en 2003 et Le Lauragais : la terre et le temps en 2013. Ces photographies noir & blanc prises en argentique sont prise sur une durée d’une soixantaine d’années, pour la plupart dans les années 60 et 70, et montrent les paysages du Lauragais, ses habitants,  la terre, les paysans et leur travail. 150 clichés explorant la ruralité du « pagus », traduit par pays, unité territoriale gallo-romaine puis subdivision médiévale inférieure à la civitas. Le beau livre photographique est préfacé par Marie-Christine Monnoyer, Professeur des Universités et Doyen honoraire de la faculté de droit de Toulouse. L’ouvrage est une reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, au format carré de 30 cm par 30 cm, imprimé en offset HR-UV en bichromie noir + gris sur papier Condat mat 170 g/m².

 

Sans ambition particulière, j’ai composé ce livre pour dire ma passion du Lauragais, de ses collines, son ciel, ses vieilles pierres et de son âme paysanne. S’il existe des imperfections photographiques, elles sont compensées par la sensibilité du cœur.

Dans les années 60 je négligeais l’esthétique pour le témoignage des clichés, sans penser qu’il deviendrait ethnographique.

Quatrième de couverture

 

Je pense toujours lumière, celle de Rembrandt, de Vermeer, qui par une fenêtre ouverte ensoleillent leur sujet par une lumière sublime. Et puis un jour j’ai eu l’envie de photographier une traite de vache. J’ai mis un temps fou à trouver dans le Lauragais un paysan qui la pratique encore et une vache qui la tolère. C’est là que je me suis aperçu que le geste du paysan était en train de disparaitre. Cela confère peut-être à mes propos une valeur de témoignage.
J’ai enfin pu réaliser mon rêve de photographe : « Écrire avec la lumière, sur des pages blanches,  ma trilogie sur le Lauragais ».

Denis Estève, extrait du livre

 

 

Le Lauragais, Denis Estève, Pagus, intérieur Le Lauragais, Denis Estève, Pagus, intérieur