Catalogues expos

Titre : "Les Pyrénéers à l'assaut du château"

Auteur : Enrique Carbo et Didier Sorbé

ISBN : 978-2-911715-55-1

Éditeur : Éditions du Pin à crochets

Photographies : Enrique Carbo et Didier Sorbé

Comité de rédaction : Enrique Carbo, Claude Menges-Mironneau, Isabelle Pébay-Clottes

Traductions : Chus Fenero et Eliette Pébay-Maes

Conception graphique et mise en page : Marie Lauribe

Retouche numérique : Laurent Hangard

Nombre de pages : 126

Façonnage : format 23 x 22 cm à l'italienne, couverture 4 pages avec rabats dépassants de 20 cm, fourreau largeur 15 cm, intérieur 52 pages (4 x 12 pages + 1 dépliant 6 pages encartées sur un cahier de 12 pages) + intérieur 72 pages (6 x 12 pages), dos carré cousu, rainage et pliage des rabats, rainage du fourreau, pose sur la brochure et collage

Impression :
- Couverture :
bichromie blanc + 1 pantone recto
- Fourreau : quadri recto
- Intérieur 54 pages : quadri recto/verso
- Intérieur 72 pages : noir recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Savile Row Plain Blue 300 g
- Gardes rapportées : imprimées sur Condat mat 250 g
- Intérieur 54 pages : imprimé sur Condat mat 170 g
- Intérieur 72 pages : imprimé sur Munken Print White main de 1,8 115 g

Les Pyrénées à l’assaut du château par Enrique Carbo et Didier Sorbé

Les Pyréneés à l'assaut du château, Enrique Carbo,Didier Sorbé, Edition du Pin à crochets, couverture avec fourreauLes Pyréneés à l'assaut du château, Enrique Carbo,Didier Sorbé, Edition du Pin à crochets, intérieurLes Pyréneés à l'assaut du château, Enrique Carbo,Didier Sorbé, Edition du Pin à crochets, intérieurA l’origine du projet, la réflexion menée par deux artistes photographes, Enrique Carbo et Didier Sorbé, sur la genèse du concept de paysage à la Renaissance et sur l’appréciation esthétique d’un paysage particulier, les Pyrénées, du temps d’Henri IV à l’avènement de la photographie. Le château de Pau, par son positionnement en confrontation et dialogue permanents avec la chaîne pyrénéenne est apparu comme le lieu naturel de l’exposition. L’exposition s’est étalée sur trois dispositifs : une camera obscura dans le château, une installation « point de vue » dans le parc, et l’exposition de 43 photographies des deux artistes à la Maison Baylaucq. L’exposition « Les Pyrénées à l’assaut du château » a eu lieu de juin à septembre 2019.  Le catalogue édité par le Pin à crochets est un beau livre à la belle couverture bleue 4 pages avec rabats en papier de création teinté dans la masse Savile Row Plain Blue de Fedrigoni, imprimée en bichromie blanc et bleu, et son fourreau imprimé lui en quadrichromie. Les 126 pages de l’ouvrage sont composées de deux types de papier : 54 pages de photographies imprimées en quadrichromie sur Condat mat 170 g/m² et 72 pages de textes imprimées en noir sur Munken Print White 115 g/m².

 

A l’assaut du château, escortées de deux guides ou témoins de choses bien étranges : les montagnes. Ils en ont rêvé. Rêve doux, rêve passionné, romanesque, délicat, savant, et ses pointes d’ironie. Du XVI° siècle jusqu’à la photographie contemporaine, une réévaluation parralèle de l’image de paysage et de ses procédés a stimulé leur recherche, qui rend hommage à deux moments dont ils réveillent l’émotion : la Renaissance ou l’invention, les romantiques ou l’instant sublime – à son crépuscule naquit la photographie.
Ces montagnes, ce sont les Pyrénées ; ce château c’est celui d’Henri IV ; ces découvreurs tenaces, Enrique Carbo et Didier Sorbé, photographes. Ils n’ont cessé d’explorer, de saisr, de mélanger, d’agiter, en ingénieux chimistes du paysage, en artisans de la perfection. Soigneusement organisé en un subtile et précieux recueil de 47 vues, toutes montagnardes, leurs travaux en altitude semblent se jouer au miroir d’un dispositif de capture installé sur le site même (aile sud des logis royaux, escarpe pittoresque du parc, tranquilles dépendances enfouies dans la verdure, face à la chaîne.
La disparion de Didier Sorbé, en pleine montagne, dans les premiers jours de l’automne 2017, imprime un signe de douleur et de mystère au propos, mais elle interroge sans l’affaiblir la géniale dualité de l’oeuvre d’un même souffle, selon deux langages plastiques traversant toutes les les frontières et ne cessant, chacun de son versant, de contempler les montagnes.
Quatrième de couverture