Beaux livres

Titre : "Maiko no hikari"

Auteur :  Régis Defurnaux

ISBN :  978-2-36744-099-6

Éditeur :  le bec en l'air éditions

Nombre de pages :  112

Tirage : 1000

Façonnage :  format 21 x 28 cm à la française, habillage de couverture sur carton 20/10, gardes in texte, jaquette en 2 versions, reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile rouge sombre 489 tête et pied, pose de la jaquette enroulée verticalement autour de la première de couverture et collée en deuxième de couverture par deux gommettes autocollantes

Impression :
- Couverture :
  quadri recto + pelliculage Mat Soft Touch recto
- Jaquette :  quadri recto/verso
- Intérieur :
  quadri recto/verso

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur couché demi-mat 135 g
- Jaquette : imprimée sur Imitlin blanc 125 g
- Intérieur : imprimé sur Condat mat 170 g

Lien vers l’éditeur: www.becair.com
Lien vers l'auteur: https://regisdefurnaux.com/

Maïko no hikari

Maiko no hikari, Régis Defurnaux, intérieur

Descriptif : 舞妓の光 (Maiko no hikari), est un reportage et un livre de Régis Defurnaux publié aux éditions le bec en l’air sur les apprenties Geisha de Kyoto, les Maiko. Avec ce sujet lourdement déformé par les médias occidentaux, Régis Defurnaux ambitionne de faire apparaitre le paysage intérieur et l’identité collective de ces jeunes artistes du quartier de Miyagawacho. A l’heure où la culture nipponne s’internationalise plus que jamais, ce reportage tente de déposer un éclairage intime et vivant sur ces femmes du XXIème siècle.

Tout au long de ce travail, je me suis senti comme un processus qui en regarde un autre. Apprenti parmi les apprenties, j’ai dû réapprendre à placer mon corps dans une pièce, à saluer avec la bonne posture, à lire une scène rapidement, à reconnaitre les niveaux hiérarchiques pour ajuster ma manière de les photographier. Une certaine acuité ethnographique a presque toujours été plus décisive que la technique photographique. …
A force de patience discrète, les distances se sont réduites jusqu’à un certain point : je suis toujours resté un homme – qui plus est étranger – dans un monde de femmes.

– Régis Defurnaux, extrait du texte « Copie de la réalité » issu du livre

Ce reportage a été remarqué et primé internationalement : lauréat 2012, catégorie photographie, de la Fondation SPES à Bruxelles ; finaliste au Renaissance Photography Prize 2012 à Londres ; lauréat 2012; catégorie Deeper Perspective, au International Photographer of the Year à Los Angeles, finaliste et nominé pour une statue aux Lucie Awards 2012 à Los Angeles ; IPA Top Country Picks pour la Belgique ; nominé au Terry O’Neill TAG Award 2012 à Londres, sélectionné pour la Belgique aux Leica Oscar Barnack Awards 2013 à Wetzlar, et finaliste pour une bourse 2013 de l’American Photographic Artists (en partenariat avec The Lucie Foundation) à San Francisco.

Régis Defurnaux est né à Namur en 1976 et vit en Belgique. Après des études d’anthropologie et de philosophie, il s’intéresse à la photographie, privilégiant les reportages au cœur de contextes humains difficiles. Japonophone, il part ensuite travailler neuf mois au Japon durant lesquels il découvre les Maiko, apprenties Geishas de Kyoto, et entame un travail de quatre années sur le sujet. Régis Defurnaux a été également photographe de plateau sur un court-métrage d’Artémis Productions, Babysitting Story, et a travaillé sur des sujets comme la danse, avec Barzelle, les soins palliatifs dans un hôpital de Montréal, avec Bouts de souffle, un automne dans une unité de soins palliatifs, et a participé à l’anniversaire des 50 ans d’immigration marocaine et turque en Belgique via Raconte-moi ton immigration, parle-moi de notre histoire.