Beaux livres

Titre : "Père et fils"

Auteur : Grégoire Korganow

ISBN :979-10-92388-08-4

Éditeur:  [Neus], édition Les Belles Lettres

Graphiste / Studio :

Nombre de pages :  160

Tirage :  2000

Façonnage :  format 24 x 29 cm, couverture pleine toile contrecollée rembordée sur carton 24/10°, 1 cuvette pour vignette 15 x 10 xm, vignette format fini 15 x 10 cm, 1 fer à dorer, 1 cliché cuvette, gardes rapportées 2 x 4 pages, reliure cartonnée cousue, dos rond, tranchefile

Impression :
- Couverture :
  1 marquage à chaud plat 1 et dos
- Vignette :  quadri recto
- Intérieur :  une couleur recto

Trame : HR-UV trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur toile
- Vignette : imprimée sur papier adhésif Matt 90 g
- Intérieur : imprimé sur Arctic Volume FSC mix credit 150 g

Père et fils

Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’un fils ? Quel est lien qui les unit ? Le sang ? L’amour ? La transmission ? L’héritage ?  Grégoire Korganow photographie des pères, de 30 à 80 ans, debout, torse nu, avec leur fils de quelques mois pour les plus jeunes ou entrés dans la cinquantaine pour les plus âgées. Ils sont proches, souvent peau contre peau.

Père et fils, intérieur

Descriptif : Qu’est-ce qu’un père ? Qu’est-ce qu’un fils ? Quel est lien qui les unit ? Le sang ? L’amour ? La transmission ? L’héritage ?  Grégoire Korganow photographie des pères, de 30 à 80 ans, debout, torse nu, avec leur fils de quelques mois pour les plus jeunes ou entrés dans la cinquantaine pour les plus âgées. Ils sont proches, souvent peau contre peau. En regardant ces portraits, on recherche les ressemblances. On scrute les traits du visage, on compare les gestes, les attitudes. On imagine une histoire. On tente de percer le mystère de la relation. La nudité des corps jette le trouble, brouille un peu les pistes.

 

La série Père et fils de Georges Korganow a été exposée du 4 février au 5 avril 2016 à la Maison Européenne de la Photographie.

« C’est sans doute l’arrivée de mon fils dans ma vie qui m’a donné envie de ces portraits. Il s’appelle Marco. Sa peau est noire. Il est né au Rwanda. Je me souviens de l’enthousiasme d’un ami : « c’est fou ce qu’il te ressemble ! » Vraiment ? Et moi ? Est-ce que je ressemble à mon père ? Et tous ces fils que j’ai photographiés ressemblent-ils à leur père ? En regardant ces portraits, on recherche les ressemblances. On scrute les traits du visage, on compare les gestes, les attitudes. On imagine une histoire. On tente de percer le mystère de la relation. La nudité des corps jette le trouble, brouille un peu les pistes. La fragilité, la tendresse sont-elles taboues ?

J’ai débuté ce travail en 2009. J’ai tout d’abord photographié mes amis, mes voisins, des connaissances de l’école de mes enfants. Par la suite j’ai passé une annonce sur les réseaux sociaux. Très vite des pères et des fils que je ne connaissais pas se sont portés volontaires. Puis j’ai enrichi ma série de portraits par des résidences d’artiste dans toute la France : je me suis installé dans une banlieue populaire, à la campagne, dans une ville nouvelle, une maternité…»

– Grégoire Korganow

Grégoire Korganow conçoit ses images comme une invitation à regarder les failles, les apories, les désordres contemporains. Il s’intéresse au hors champ, à l’infime. Le corps, ses stigmates et ses métamorphoses sociales occupent une place centrale dans son œuvre. Sa forme est instable et volontairement permissive, inclusive. L’immersion et l’expérimentation déterminent le dispositif. C’est pour lui la condition d’une image précise et suggestive. Il préfère à une forme manifeste, une photographie plus ambiguë et fragile qui laisse le spectateur libre de ses opinions, de son parcours.