Beaux livres

Titre : "Presque rien"

Auteur : Isabelle Delivré

ISBN : 979-10-699-3388-0

Préface : Seli Arslan, éditrice

Nombre de pages : 176

Façonnage : format 24,50 x 32,60 cm à la française, habillage plein papier contrecollé sur carton 30/10, gardes rapportées en début et fin d'ouvrage, intérieur en 22 cahiers cousus de 8 pages, reliure cartonnée, dos droit repincé, couture en cahiers de 8 pages, tranchefile tête et pied

Impression :
- Couverture :
quadri recto, pelliculage mat anti-rayures recto
- Intérieur : quadri recto/verso + trame 240

Types de papiers utilisés :
- Couverture :
imprimée sur Chromomat Matt blanc 100 % PEFC Certified 135 g
- Gardes rapportées :  Sirio Color noir FSC Mix 170 g, papier teinté dans la masse, fibres parallèles au pli
- Intérieur : imprimé sur Symbol Tatami White Blanc FSC Mix 170 g

Presque rien par Isabelle Delivré

Presque rien, Isabelle Délivré, intérieur

Isabelle Delivré contemple les moindres choses comme si elle marchait dans une galerie d’art à ciel ouvert. De ces Presque rien, elle s’en émerveille, les photographie, nous les dévoile dans ses expositions, ses tirages, et enfin dans ce premier beau livre auto-édité. Est-il possible que tout cela soit autour de nous, si proche ? Chaque image est un mystère dont on voudrait connaître l’histoire, la clé. Parfois Isabelle nous la raconte, sans effacer notre curiosité.  L’ouvrage de 176 pages imprimées en quadrichromie HR UV sur un superbe papier Symbol Tatami White de Fedrigoni est une sélection d’une douzaine d’années d’expositions et de nouvelles photographies. L’objet est beau et grand – 32,60 cm de hauteur – format à la française. Seli Arslan, éditrice de livres santé, a rédigé la préface.

 

Les choses sont les héroïnes de ce livre. Je les contemple dans le léger bruit de leur existence et de leur disparation. Elles surgissent  et passent à un rythme très personnel. La fissure d’un mur a mis trente ans à conquérir sa forme maléfique, tandis que la radieuse lueur de l’outil posé un instant sur une paroi métallique va s’évanouir à jamais. C’est ainsi que j’aime écouter l’étrange phrase « Ce sont des choses qui arrivent »

– Isabelle Delivré, quatrième de couverture

 

L’art ne s’arrête pas là. A nous, occupés à passer sans voir, elle offre sa restitution, son cadre, sa coupe franche. Elle nous donne ainsi accès à un monde qui nous avait échappé, facilite le passage vers un inconnu, un étrange, un mystère. Tout est mystérieux en effet dans ses oeuvres. Tout peut aussi nous rendre perplexes, nous attirer immédiatement, nous repousser parfois – comme dans ce monde où se côtoient vitesse, splendeur, dégradation, nouveauté, construit, travaillé, désuétude, plein, délié, horreur, vide. L’artiste nous présente tout cela et nous le voyons en un éclair, réagissons sur le coup, d’abord en tripes, puis plus lentement, en dégustation, en interprétation – parfois même en illusion de sens

– Seli Arslan, Editrice, Paris. Extrait de la préface, page 5