Catalogues expos
Titre : "Qu'est-ce que tu regardes ?"
Auteur : Collectif 1:61
ISBN :978-2-490993-00-0
Auto-édition, direction artistique : Collectif 1:61
Nombre de pages : 44
Façonnage : format 23 x 60 cm à la française, couverture 4 pages, marquage à chaud page 1, dos carré collé
Impression numérique :
- Couverture : marquage à chaud API 5241 en page 1 de couverture sur titre de hauteur 1 cm
- Intérieur : quadri recto/verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : Les Naturals Orange 325 g
- Intérieur : imprimé sur couché moderne demi-mat 135 g
Site de l'Espace Beaurepaire: https://www.espacebeaurepaire.com/
Qu’est-ce que tu regardes ?
Ce catalogue a été publié à l’occasion de l’exposition Qu’est-ce que tu regardes ? à l’Espace Beaurepaire, Paris, du 17 au 20 avril 2019. Commissaire de l’exposition, le collectif 1:61 composé par huit jeunes historiens de l’art (Sarah Armane, Sophie Bernal, Leia Fouquet, Boris Marotte, Laure Martin, Sarah Nasla, Margot Rouas et Camille Veysset) présente les œuvres des photographes Elsa & Johanna, Guillaume Martial, Suzanne Mothes, Paul Rousteau et Billie Thomassin, les confrontant sur les thèmes « Anachronismes », « Du sujet à l’objet et vice-versa » et « le flou en héritage ». Le beau livre aux 44 pages imprimées en numérique sur papier couché moderne mat est remarquablement mis en valeur par sa couverture en Les Naturals orange 325 g/m², papier fabriqué en France à partir de vieux papiers recyclés, sur lequel se détache le titre embossé par marquage à chaud.
Qu’est-ce que tu regardes ? Une question apparemment simple, et pourtant, bien difficile d’y répondre de manière univoque face aux images que nous exposons. Ce titre est susceptible d’évoquer une réplique familière visant à intimider un individu qui aurait tendance à avoir le regard un peu trop insistant. C’est pourtant ce que nous recherchons des visiteurs de cette exposition : qu’ils aient le regard curieux et qu’ils ne détournent pas les yeux.
Cet intitulé revêt la forme d’un défi qui nous invite à réfléchir, à focaliser notre attention souvent dissipée par quantités d’informations visuelles. En somme, ce titre ne nous incite as seulement à voir, mais à observer des oeuvres dont la force fait barrage aux flux d’images. Le paradoxe n’est qu’apparent lorsque le medium se prêtant à cette réflexion se trouve être le plus utilisé, le plus banalisé, celui qui circule sans cesse dans notre culture : la photographie.
– Sarah Armane et Léia Fouquet, extrait du Préambule, page 5
Créé en septembre 2018, le collectif 1:61 les jeunes historiens de l’art est porté par 8 étudiants de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Réunis par un goût commun pour la photographie contemporaine, les membres d’1:61 veulent ouvrir une réflexion à partir de quelques œuvres de la scène artistique actuelle. Le nom du collectif –1:61, les jeunes historiens de l’art – manifeste d’emblée l’identité du projet. Les membres de l’association sont plongés dans une jeune génération de tout image à l’heure d’Instagram. Néanmoins, ils invitent ici les spectateurs à regarder les images plus d’1 minute, ce qui est rarement le cas devant la rapidité et le flot d’information visuelle des réseaux. Ils ne nient pas leur appartenance à ces réseaux, maiss les utilisent pour attirer l’attention sur un projet qui nécessite que l’on prenne son temps face aux images.
– présentation du collectif 1:61, extrait du livre page 42