Beaux livres

Titre : "Terres perdues"
Auteur : Maxime Daviron
ISBN : 979-10-415-5360-0
Éditeur : autoédition
Achevé d'imprimer en novembre 2024
Nombre de pages : 160
Format : 30 x 24 cm à l'italienne
Impression :
- Couverture : quadri + pelliculage mat anti-rayures recto
- Intérieur : quadri recto-verso
Types de papiers utilisés :
- Couverture : imprimée sur couché moderne demi-mat 150 g
- Gardes rapportées : offset blanc 170 g
- Intérieur : imprimé sur Condat mat 170 g
Façonnage : reliure cartonnée, cahiers cousus, dos droit repincé, tranchefile tête et pied
Page Ulule du livre: https://fr.ulule.com/livre-terres-perdues/
Terres Perdues – Maxime Daviron – Explorations d’un ailleurs oublié
Terres Perdues – Maxime Daviron – Explorations d’un ailleurs oublié – Beau livre d’art marquant l’aboutissement d’une série photographique débutée en 2012 dans les montagnes pyrénéennes par Maxime Daviron. L’auteur propose une immersion dans les atmosphères primitives et sauvages que révèlent les éléments les plus tourmentés. Terres perdues est un voyage vers un autre temps, l’évocation d’un ailleurs oublié. Publié en autoédition suite à une campagne de financement participatif sur Ulule, l’ouvrage est une reliure cartonnée au format à l’italienne de 160 pages imprimées en quadrichromie sur papier Condat mat 170 g/m².
A noter qu’une nouvelle campagne est lancée sur Ulule en octobre 2025 afin de réaliser une seconde édition du livre, le livre étant arrivé en rupture de stock quelques mois seulement après son impression.
Dans les semaines qui ont suivi mon premier contact avec la chaîne pyrénéenne au début des années 2010, j’ai vite réalisé que ce vaste territoire allait occuper une place prépondérante dans ma démarche photographique. Au fil de mes errances au-delà des sentiers, je me suis peu à peu familiarisé avec le mouvement pyrénéiste, philosophie née au XIXe siècle dans laquelle je me suis vite retrouvé. Loin de n’être qu’une forme endémique de l’alpinisme, elle imaginait une approche différente de la montagne : sensibilité artistique et contemplative ; attrait pour les sciences naturalistes ; éloge de la lenteur et d’une immersion solitaire dans les montagnes reculées – le concept derrière ce terme se concentrait avant tout sur l’expérience physique et sensorielle de l’attitude sauvage. Si cette approche a émergé dans le massif franco-hispanique, des sensibilité similaires se retrouvent chez des auteurs de tous horizons tels que John Muir, qui réumait déjà à son époque ce sentiment que je ressens aujourd’hui : « Partir ? Il suffit de jeter un peu de pain et une poignée de thé dans un sac et d’enjamber la barrière. » L’aventure ne réside nulle part ailleurs que dans notre manière d’appréhender les lieux qui nous entourent.
Maxime Daviron, extrait du livre


